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Mercredi 29 juin.

Me voilà arrivé à Lyon, il est 6h00pm, j’enregistre les bagages et là ça commence par le panneau d’affichage qui indique qu’il y a une heure de retard sur mon vol vers London. A priori je peux toujours prendre le vol vers Hong Kong dans les temps. Je vais donc prendre un verre pour attendre le départ. Lors de mon retour le vol est annoncé avec 3h00 de retard à cause des mauvaises conditions climatiques. Résultat des courses, je ne peux pas faire la connexion vers Hong-Kong. Après un peu plus d’une heure de recherches, l’hôtesse me trouve un vol pour le 1er juillet à 7h15am. Me voilà donc de retour au point de départ, à la maison.

Vendredi 1 juillet.

C’est reparti pour un tour, direction Lyon. Il est 6h00 du mat j’enregistre mes bagages. Je passe ma guitare en « hors gabarit fragile » et je croise les doigts. L’avantage c’est que je n’aurai pas à la transporter lors des escales, car je reste une journée entière sur Hong Kong.
Quelques heures plus tard j’arrive à Londres. Direction le guichet de la Cathay Pacific pour prendre mes billets pour Hong Kong et Brisbane. Quelle n’est pas ma surprise lorsque l’hôtesse m’annonce que mes vols ont été annulés, et que je n’ai pas de place dans l’avion. Apres une bonne demi-heure elle me dit qu’il y a peut-être une chance et que je sois en liste d’attente. Je dois donc revenir toutes les ¼ heures, pour voir si je peux partir ou pas. Au bout d’une heure et juste avant que l’avion ne parte, elle me trouve une place, je lui demande de vérifier si mes bagages sont bien dans l’avion, et une course folle commence alors pour rejoindre l’avion dans les temps. J’arrive à l’embarquement du vol limite, l’hôtesse me demande mon passeport, et vérifie mon visa électronique. Bien sûr, pour rendre la chose plus intense et stressante, car l’avion est déjà en train de m’attendre, ils ne trouvent pas mon visa, et me disent que je dois vite refaire une demande et repayer 100,00 Euros. Je râle un peu, et après 2 ou 3 coups de fils en Australie, ils trouvent enfin mon visa. Enfin je monte dans l’avion, direction Hong-Kong, je devrais déjà être à Brisbane depuis quelques heures, mais ce n’est plus qu’un détail maintenant.
Je m’installe à ma place dans l’avion, prêt à affronter les 12 h00 de vols sur mon petit siège en espérant que je ne vais pas avoir deux mecs de 150 kilos a cote de moi. Mais enfin, la chance me sourit, effectivement il n’y a personne à côté de moi j’ai donc 3 sièges rien que pour moi. Dire qu’une heure plus tôt je n’avais même pas de place dans l’avion. Comme pour me redonner courage une jolie jeune fille, qui était à une place ou le system vidéo ne fonctionnait pas, vient me rejoindre, les 12 heures de vol ont été beaucoup plus agréables que prévu.

Samedi 2 juillet.

Après 2 repas, 5 films et 12 heures de vols, me voilà à Hong-Kong. Il est 8h30 du mat et mon vol pour Brisbane n’est que dans 15 heures. Je vais donc en profiter pour faire un tour en ville, autant profiter de l’occasion. A la douane je rencontre un Français qui a son vol a peu près a la même heure que moi, et donc nous décidons d’aller visiter la ville ensemble.

Nous prenons le train depuis l’aéroport, direction Hong-Kong city center. Cette ville est impressionnante les grattes ciel style ‘ Le 5ieme élément, côtoient les petits jardins chinois. Les rues du centre sont vraiment très propres, les gens très courtois et disciplinés.

A midi nous allons dans un petit resto de la ville. Lors de notre arrivée le serveur nous pose deux verres comme du thé que nous goûtons, le goût est particulier voir « dégueu ». Nous nous rendons compte à la fin repas, que c’est en fait pour mettre les baguettes et cuillères avant de manger. Mais à ce stade nous avions déjà fini de manger, donc plus rien ne nous paraissait bizarre. Effectivement nous avions déjà essayé les « noddles with beef » à la sauce gluante (voir photos). Mais pour vivre l’expérience à fond, je décide de prendre les Lotus Seed Sweet Milk (voir photos) qui n’est en fait que du lait chaud avec du sucre, où baignent des graines de Lotus, qui ressemblent a des yeux. C’est comme je ne sais pas trop quoi, un légume pas cuit, ou un bout de bois, ou peut-être encore comme des queues des cerises.

Après ce « fameux repas » dans un resto avec la clim a – 15°C, nous ressortons dans les rues a + 45°C à l’ombre s’il vous plait. Nous continuons notre périple dans la ville, et décidons de prendre un bateau pour l’île de Hong-Kong. Depuis là-bas, nous pouvons voir toute l’étendue de la ville (voir vidéo). Plus tard nous retournons à l’aéroport pour nous reposer, car ces dernières heures ont été plus qu’éprouvantes. La fatigue, le stress, la chaleur, et le décalage horaire, ont eu raison de moi.

J’arrive enfin à la porte d’embarquement de mon dernier vol, direction Brisbane, via Cairns. Pour me remettre dans le bain le Stewart vient me voir pour me dire qu’il lui manque des informations à propos de mon passeport, mais heureusement tout se passe en 5 minutes. Je monte dans l’avion sans problème. J’arrive à Cairns dans 8 h00, et à Brisbane, 2 h00 après.

Dimanche 3 juillet

Me voilà enfin à Brisbane, la guitare et mon sac ont bien suivi et tout est en un seul morceau.
Une fois sortie de l’aéroport, bien sûr, je vois le bus partir mais ce n’est pas grave je vais prendre le train qui coûte le même prix et qui me laisse à côté de l’auberge.
La température sur Brisbane n’est que de 20 C mais c’est très agréable et il fait super beau.
De toute façon, là je n’ai qu’une envie, c’est de prendre une douche et de me coucher.

Apres quelques jours…

Me voilà installé à la City Backpacker sur Roma Street ou j’ai retrouvé Rémy un pote de France qui est venu passer l’été en Australie. Il était déjà venu me voir lorsque j’étais en Irlande.

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L’auberge est bien mais je suis dans une chambre de 6 personnes ce qui fait que je paye 23$ la nuit, un peu cher.
Mercredi nous allons changer d’auberge pour une moins chère, 90$ la semaine.
Nous avons rencontré pas mal de monde dont une irlandaise qui va peut-être venir avec nous sur CAIRNS, la ville du nord ou nous voulons aller dès que nous avons notre van.
Dans l’auberge il y a aussi un français qui joue de la guitare et nous jouons le soir, du JACK JOHNSON entre autres. Il y a pas mal de français à l’auberge, et le fait de parler Français avec Rémy ne facilite pas les choses.
Nous avons rencontré deux françaises bien sympa qui sont en Australie pour leurs stages et qui en profitent pour faire un petit tour avant de commencer à Sydney et Melbourne.


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Un jour horrible.

Aujourd’hui nous allons changer d’auberge car nous la trouvons trop cher. Rémy, Ludo, le français avec qui je joue de la guitare, et moi, partons chargés comme des mules pour l’auberge à l’autre cote de la ville.
Apres 1h30 de marche en plein soleil nous arrivons enfin à l’auberge qui ressemble plus à une petite maison de potes, mais l’ambiance parait tout de même cool.
Un des locataires nous dit que le responsable n’est pas encore là, mais qu’il ne va pas tarder. Nous décidons donc d’attendre et d’en profiter pour appeler quelques propriétaires de Van. Quelques minutes plus tard le responsable arrive et nous annonce qu’il n’y a en fait plus qu’un lit de libre. Nous laissons donc, Rémy et moi, la place pour Ludo.
Nous ne perdons pas une minute et commençons à appeler les auberges du coin. Après 1h00 au téléphone, nous en trouvons une avec deux places libres, mais seulement pour une nuit, et je vous le donne en mille ou se trouve l’auberge ? Juste derrière la city Backpacker de l’autre côté de la ville.
Nous voilà repartis avec notre chargement sur le dos mais cette fois nous avons pris un Taxi car il est déjà 1h30 de l’aprèm, et je dois aller à la banque pour ouvrir un compte, afin de pouvoir bosser ce soir au Stade en tant que ‘runner’, genre de serveur pour les VIP Room, et il faut aussi que je passe en ville pour acheter une paire de chaussures noires, obligatoires pour travailler.
Bien sur l’auberge que nous avons trouvés est 4$ plus cher que la City Backpacker, donc comme elle se trouve tout à côté, nous réservons 2 nuits, tant de marche, de coups de fils et de perte de temps, pour se retrouver au même endroit, on se rassure en disant que cela fait partie de la vie de routard que nous avons choisie.
L’heure tourne et il me reste beaucoup de choses à faire avant de bosser à 17h00. Une fois installés dans l’auberge, nous mangeons vite fait, et je pars à toute allure vers la banque qui ferme à 16h00. J’arrive à 15h58, Thanks God la porte n’est pas ferme et je peux entrer. Lorsque je dis au banquier que je veux ouvrir un compte il commence par me dire qu’il est trop tard et de revenir demain, j’insiste en lui disant que je commence à bosser à 17h00 et très gentiment il crée mon compte en quelques minutes.
16h15 la course contre la montre n’est pas finie, je pars chercher des chaussures dans un magasin pas loin de la banque mais une fois là-bas, impossible de trouver ma pointure. Je cherche dans les autres magasins, mais je ne trouve pas, je n’ai plus le temps je tente le coup, et retourne à l’auberge pour me laver, me raser et me changer, je repars vers le stade et j’arrive à 16h55.
Je vais voir la manager au point de rendez-vous et là, grosse déception, elle me dit que je ne peux pas travailler sans chaussures noires. Je rentre donc à l’auberge en repensant a cette course folle que j’ai réussie à réaliser dans les temps, mais pour échouer si près du but pour une simple paire de chaussures noires…

Cette journée a été vraiment éprouvante, je fais donc une petite sieste.
Dans cette course folle, lorsque nous attendions le responsable de l’auberge, nous avons vus un Van qui n’est pas trop mal, mais un peu vieux et sans aménagement à l’intérieur, pour la somme de 3900$ que nous avons déjà fait baisser à 3400$. C’est le 1er van donc on va en voir d’autres pour se faire une meilleure idée de ce que l’on peut trouver.
Le soir je passe à la City Backpacker ou je croise l’Irlandaise qui me propose d’aller boire un coup avec eux en ville, et bien sûr j’oublie ma carte d’identité, donc je ne peux pas rentrer, et je retourne seul à l’auberge.
Des jours comme ça, il ne vaudrait mieux pas se lever le matin …

L’aventure continue, alors une bonne nuit de sommeil et on est reparti !!

1er Week-end en Australie.

Jeudi soir j’ai reçu un appel de Kristy une des australiennes que j’avais rencontré à Dublin (voir Irlande 2004). Nous sommes allés boire un verre dans la soirée, nous avons reparlé des souvenir de l’Irlande et de ce que nous faisons maintenant. Elle est aujourd’hui, du haut de ces 25 ans, avocate, ce qui parait jeune pour nous mais qui est normal ici. Sa colloque a 24 ans, et est avocate aussi. Elle nous a proposé de sortir avec elles vendredi, où elle va retrouver des amis pour la soirée. Elle nous a aussi très gentiment proposé de passer le weekend chez elle.

Vendredi nous avons pris rendez-vous avec plusieurs personnes, pour voir des vans. Nous sommes tombés sous le charme du 1er. C’est un Toyota qui ressemble de très près au fameux WW. Apres en avoir vu 2 autres, nous confirmons l’achat et partons retirer 2700$ soit 1600 E prix que nous avons négocié, car il était d’abord à 3300 $.
Mais là, les problèmes ont commencé, je ne peux retirer que 1000E par semaine, ce qui pose un gros problème car le vendeur est allemand, et il rentre dans 5 jours. Je propose donc de faire un transfert d’argent sur son compte. Apres plusieurs coups de fils a la banque, j’arrive à faire réaliser le transfert, mais le weekend et les délais font que l’argent ne sera pas sur son compte avant mercredi ou jeudi, je vais essayer de négocier ça avec lui.

Le soir nous retrouvons Kristy, et nous passons la soirée dans la valley, le coin des bars et clubs de Brisbane. Le lendemain elle nous conduit en voiture chez elle, et nous restons pour le week-end.
Samedi soir j’ai travaillé au Trivoli Theater Restaurant en tant que « kitchen hand », aide de cuisine. Cette 1ere expérience en restauration s’est plutôt bien passée, car à la fin, le manager m’a dit que je retravaillerais sûrement encore pour eux.
Le dimanche a été repos dans l’appart de Kristy, et le soir, Rémy et moi, sommes sorti. Nous avons passé une superbe soirée, nous avons discuté avec plein de gens, surtout des Australiens.

Ce 1er week-end a été plutôt bien réussi, mais nous n’avons pas encore notre van, et l’impatience de partir sur les routes se fait vraiment sentir.

Bientôt près pour l’aventure.

Voilà je suis enfin propriétaire d’un Van.
Après de dures négociations avec le vendeur, des fax à la banque, et le stress, me voilà enfin prêt, ou du moins presque, a partir sur les routes. Un seul petit problème le van n’a pas de contrôle technique alors on va devoir aller au garage pour le faire réaliser. S’il y a trop de frais je partirai comme ça, et on fera les réparations au fur et à mesure. De toute façon, je n’espère pas être obligé de le vendre bientôt.

Pour un premier test nous allons aller pour le week-end sur la Gold Coast direction Surfers Paradise. Nous sommes passés pas Southport et Main Beach. Notre 1er arrêt sur la plage a été a the Spit regardez les photos, c’est ou il y a les jets ski.
Pour le soir nous sommes allés au camping de Burleigh, un peu déçus car il n’y avait que des vieux, mais cela nous a permis de profiter du Van avec l’équipement électrique, c’est à dire four micro-onde, toutes les lumières, et le chauffage car la nuit était fraîche.
Pour la soirée nous avons décidé d’aller sur Surfers Paradise, mais il y a 10 Kms de marche et nous ne pouvions prendre le Van car cela nous obligeait à revenir avant 11h00. Nous nous sommes arrêtés dans un bar restaurant de Miami, une ville proche, mais là aussi, il n’y avait que des vieux, alors nous avons pris le bus de la ville.
Une fois arrivés sur Surfers Paradise j’ai eu l’impression d’être à Miami Beach, aux Etats Unis. De hauts gratte-ciel, des jeunes partout dans les rues qui font la fête, la plage juste à côté ou les gens jouent au football et au Freezbee. Voilà ou se trouvaient les jeunes.
Les Australiens donnent vraiment l’impression d’une population sans soucis, qui a une vraie culture de la fête. Un pays en pleine croissance économique, mais l’on ressent aussi un pays qui n’a pas vraiment d’histoire, comme on les pays d’Europe.
Apres avoir fait un petit tour en ville nous avons repris le dernier bus vers minuit, pour ne pas être obligés de faire 10 Kms a pied pour rentrer au Van.
Il est vrai que nous ne sommes pas encore très bons pour nous orienter et trouver les bons coins du 1er coup, mais tout cela devrait aller mieux avec l’expérience des habitudes du pays.


1er contact avec les koalas.

Une expérience inoubliable!!
Lors de notre descente sur Surfers Paradise, nous nous sommes arrêtés à Lone Pine Koala Sanctuary. Comme c’était notre 1ère virée en Van, nous nous sommes un peu perdus, et donc arrivés vers 16h00, c’est à dire 1 heure avant que le Park ne ferme. A l’entrée, nous voyons des tarifs pour adultes à 14$, pas question de payer 28$ pour 1h00, alors nous décidons de négocier et après quelques minutes nous n’avons payé que 7$ pour les 2, Well done !!
Une fois à l’intérieur, l’émerveillement total. Nous avons vu des troupeaux de Kangourous. Nous pouvions même les toucher et leur donner à manger.
Je ne peux pas vous décrire l’impression que cela procure de voir de près ces animaux si étranges, et de pouvoir les caresser comme des chiens. Je ne vous cache pas que je ne faisais pas le malin quand j’en voyais un arriver à toute allure vers moi.
Après les kangourous, nous sommes allés voir les Koalas. Ce sont de petites créatures qui ressemblent à des peluches, et qui passent leur vie sur les arbres, à manger des feuilles d’eucalyptus. Leur pelage est merveilleux, et leurs petites pattes crochues montrent bien qu’ils ne sont faits que pour grimper aux arbres. Mais pourtant, un coup de griffe ne doit pas faire du bien.
Ensuite, nous sommes allés voir les autres animaux qui sont tout aussi magnifiques tels que les différents oiseaux exotiques, et les autres bestioles dont je ne me rappelle plus les noms. Je vous laisse regarder les photos et la vidéo pour juger par vous-même l’expérience du Lone Pine Koala Sanctuary.


C’est parti direction Cairns 1600 kms.

Alors nous sommes allés chez Toyota pour le van et il ne nous a pas annoncé une très bonne nouvelle. Effectivement le van ne passe pas le contrôle technique, cela ne pose pas vraiment de problème pour le moment, sauf si le moteur casse, ou si je veux le vendre.
Donc nous allons faire la montée sur Cairns, et voir comment il se comporte, et si cela vaut le coup de le garder, surtout que Rémy va partir fin Août, et je ne sais pas si c’est vraiment rentable de garder ce Van lorsque je serai seul. Toutes ces questions trouveront une réponse au fil des jours.

Nous voilà donc partis direction Morychidore, une petite ville bien sympathique avec de belles plages.
Sur la route, nous avons fait une escale pour manger, en haut d’une petite montagne, d’où nous avions une superbe vue, nous en avons profité pour faire un BBQ, car nous en trouvons de partout en Australie que ce soit dans les parcs, les aires de repos, et même sur les plages. Quelques oiseaux ont voulu nous piquer notre repas, mais nous nous sommes défendus, ils ont renoncé au bout d’un moment, mais ils sont téméraires.
Le soir nous sommes arrivés à Morechydore et avons trouvé un petit coin pour dormir.
Le lendemain, nous sommes allés faire un tour sur la plage, avant de partir pour Noosa.


Noosa National Park.

Aujourd’hui Mercredi 19 Juillet 2005, nous sommes montés sur Noosa pour faire une petite balade dans le parc national. Le parc s’étend sur 2kms à la fin de la Sunshine Coast.
La ballade au travers de la forêt du Park et des plages de sable fin, nous a pris la journée et en prime, nous avons eu droit à un superbe coucher de soleil lorsque nous sommes sortis de la forêt tropicale. Les photos en disent plus que les discours, alors je vous laisse apprécier.


Jusqu’où va t’on allé???

Alors là c’est le moment ou le moral est à zéro, et où la remise en question est indispensable pour pouvoir repartir de plus belle.
C’est également cela qui rend les autres moments encore plus agréables ensuite.
Après quelques jours de voyages avec le Van, je me rends compte qu’il n’est pas dans l’état que j’aurais espéré. Je m’explique, même si nous roulons bien et que son aménagement est génial, frigo, plaque chauffantes, lumière, lavabo, chauffage, table à manger, auvent et même télé, il fait des bruits très bizarres et inquiétants, et la consommation est énorme.
Apres avoir un peu réfléchi à la chose, et en sachant comment se passe la vie ici, car en 2 semaines j’ai trouvé du boulot, j’ai vécu en auberge, chez des amies (Merci Kristy), et j’ai fait pas mal de kilomètres, ma vision du pays a changée.
Je me dis qu’il serait plus judicieux de monter sur Cairns comme prévu, si le Van tient le coup, et une fois arrivé là-haut, je le revends en essayant d’en tirer 2500 $, ce qui ne ferait qu’une perte de 200$, qui n’est presque rien pour un mois d’utilisation. Ensuite je compte changer mon mode de voyage. Après le départ de Rémy fin Août, je ne pense pas que voyager seul en van serait des plus sécurisant ni des plus économique, car l’essence coût le même prix que je sois seul ou pas.

En résumé, j’essaye de monter sur Cairns, de vendre le van, et après je repars à zéro.
Par contre si le van me lâche, ou si je n’arrive pas à le vendre, je risque d’être de retour en France plus tôt que prévu, avec un moral au plus bas. Voilà on verra bien la suite, et on garde le sourire car ici c’est trop beau et trop bien. Bye-bye.

Hervey Bay.

Aujourd’hui nous nous sommes arrêtés à Hervey Bay, petite ville sans grand intérêt, mais avec des kilomètres de plage superbe.
Vous me direz des superbes plages y’en a partout ici, mais le but de nôtre visite est Frazer Island qui n’est rien d’autre que la plus grande île de sable au monde.
Pour visiter l’île, nous avons opté pour une formule proposée par une auberge/camping. Nous avons donc 2 nuits au camping puis une excursion sur l’île en 4×4, d’une durée de 2 jours, et ensuite une autre nuit au camping.
La 1er nuit au camping a été très cool, ne serait-ce que pour les douches et pour laver le linge. Plus tard nous avons rencontré 2 Allemandes qui visitent l’Australie en 4×4, et qui partent donc demain pour Frazer Island.
Elles nous ont donné des conseils et des plans pour faire du fruit Picking (Ramassage de fruit) dans le nord. Nous allons peut-être les revoir sur l’île ce week-end, et au fruit picking plus tard.
Le lendemain nous sommes allés faire un tour sur la plage. Nous y étions lors de la marée basse, le décor était splendide, et l’appareil resté dans le Van, désolé.
Le soir à 17h00, nous avons eu un meeting pour nous préparer au séjour sur l’île. Ils nous ont expliqués comment se déplacer, car là-bas c’est un peu Mad Max, il n’y a pas de route, et que des 4×4 qui se déplacent à travers les forêts tropicales, et les dunes de sables. L’île fait 120 Kms de long, sur 15kms de large.
C’est un parc naturel avec des animaux sauvages en tous genres, tels que les Dingos (chiens sauvages) qui ne sont pas commodes, parait-il.
Voilà c’est tout pour aujourd’hui, car demain départ à 6h30 du matin, et retour dimanche soir.


3 jours de bonheur sur Frazer Island.

Tout a commencé jeudi soir au Pub de l’auberge ou nous nous sommes retrouvés pour faire connaissance avec les autres personnes du tour.
Il y avait une vraie bonne ambiance autour du billard et de la piste de danse. A minuit nous sommes allés nous coucher pour être prêts à 6h30 du mat.
Avant de partir sur l’île, nous avons eu un meeting présenté par un Australien qui avait pour but de nous effrayer pour nous préparer à l’hostilité de l’île. Il nous a dit que nous partions pour a World of pain!! Effectivement le tour que nous avons choisi est un tour self drive, c’est à dire que nous avons notre propre 4×4 land cruiser, identique à ceux du Camel Trophy.
Apres quelques reportages sur les accidents qu’il y a eu sur l’île, et des conseils utiles, nous avons chargé le 4×4, avant de prendre le bac pour l’île à 8h00.

Arrivés là-bas, nous sommes partis sur des petites pistes à travers la jungle aux arbres de plus de 2 mètres de diamètre, pour arriver au lac Mc Kenzie, un lac d’eau douce cristalline, que nous pouvions boire. Après une petite baignade, et un petit repas, nous sommes repartis vers Eurong Beach.

Au bord de la route, nous avons vu notre 1er Dingo qui n’avait pas l’air bien méchant. Une bonne tête de chienchien. Apres 25 km de plages, nous sommes arrivés sur le site de Maheno, où l’on peut voir l’épave d’un navire construit en 1904, du type Titanic, rapide, luxueux et coulé.
Plus tard, au nord de la plage qui fait 70 km de long, nous sommes restés bloqué dans du sable mou, mais après quelques efforts nous sommes repartis, et nous avons ensuite monté le camp sur la plage, ou nous avons retrouvé une vingtaine de personnes qui faisaient le même tour que nous.
Lorsque nous faisions le barbecue, nous avons vu un serpent de plus d’un mètre se balader à coté nous, cela nous a fait prendre conscience de la faune et flore qui vit sur cette île parc naturel.

Le 2ème jour, levé 7h00, «P’tit Déj» et départ à 9h00 pour Champagne Pools, une sorte de piscine naturelle à l’abri des vagues, ou l’on peut se baigner sans risquer de se faire dévorer par les requins énormes qu’il y a en mer.
Après nous sommes remontés vers Indian Head, un observatoire pour baleines et requins, mais nous n’avons pu apercevoir que quelques baleines au loin

A la recherche d’un boulot dans le nord.

Lundi matin «P’tit Déj» au camping autour du van, avec tous les potes qui ont passé le week-end avec nous sur Frazer. On s’échange les numéros de téléphone et les mails, et après on se souhaite tous bon courage pour la suite, nous allons peut-être en retrouver quelques-uns plus haut, pour une visite en voilier sur les iles de Whitsunday.
Le 1er soir, au camping, nous avions rencontré deux Allemandes que l’on a retrouvées sur l’île, et nous avons décidé de faire un bout de route ensemble. Elles ont déjà travaillé dans le nord, et on a quelques adresses, et puis il est vrai que c’est plus sympa de se retrouver à 4 et parler anglais.

Donc lundi, nous sommes partis pour Childers, ou elles connaissent une auberge qui est en contact avec les fermes avoisinantes, qui proposent du boulot.
Apres quelques heures de route, nous sommes arrivés dans cette petite ville bien sympa, mais il n’y avait pas de boulot pour le moment. A l’auberge nous avons retrouvé l’anglais et l’irlandaise qui était avec nous sur Frazer. Ils recherchent aussi du boulot, et vont aussi monter comme nous, plus au Nord. Nous avons donc décide de monter sur Bundeberg, en espérant que nous aurons plus de chance, la haut.
Pas de chance, y’a pas plus de boulot, et en plus il faut être dans une auberge qui coute entre 110 et 160 $ la semaine pour pouvoir travailler en fruit picking. Pas bon pour nous.
Comme il est assez tard, nous avons décidé d’aller un peu plus vers la mer, à Bargara Beach, pour manger et dormir dans un coin tranquille, et repartir demain assez tôt pour rouler jusqu’au soir, histoire d’être le plus au Nord possible.
Le soir, pique-nique sur les barbecues de la plage. Ensuite, nous avons trouvé un coin dans les arbres pour passer la nuit. Au matin, nous nous sommes rendu compte que nous étions au milieu des vaches, le décor était splendide. Nous avons pris le «P’tit Déj» au soleil, avant de reprendre la route.
Nous avons roule toute la journée, avec un arrêt vers 16h00 à rock Hampton, capitale du Bœuf Australien, ce qui a donné très envie à Rémy de manger du bœuf, sauf que les restos ne servent pas à 16h00 de l’aprèm. Nous avons dû marcher 1 heure pour enfin trouver un café resto mais lorsque le serveur a donné le menu à Rémy, nous sommes partis car les prix étaient exorbitants.
Nous avons donc fini au supermarché du coin, pour acheter un steak qui n’était même pas de la viande de Rock Hampton…
Apres cette petite excursion nous sommes partis vers Mackey. Vers minuit, nous avons posé le camp dans un petit coin sympa, et sommes allés nous coucher, car la journée a été longue, avec 12h00 de trajet d’un seul coup, avec seulement une pause à Rock Hampton.
Le lendemain, au lever, le rêve ! Nous étions en fait au bord d’un lac avec personne autour, sauf un aéroport au loin qui ne nous gênait pas du tout. L’endroit était si bien que nous avons passé la journée à lézarder au soleil, joué à quelques jeux, et a profiter du moment présent. Vers 16h00, nous sommes allés faire un tour en ville, avant de prendre la route vers Airlie Beach, qui n’était qu’à 185 kms. Vers 8h00, toujours la routine, barbecue sur le bord de la plage, mais pas la plage de la mer cette fois ci. La plage d’un « Lagon » artificiel de toute beauté. Le soir, nous avons voulu dormir sur le parking, mais un agent de la sécurité nous a vire, alors nous sommes allés sur un parking un peu plus loin, car nous étions en ville, et qu’il n’est pas facile d’y trouver des coins tranquilles. Le lendemain matin, nous nous sommes fait réveiller à 6h30, nous et les 6 ou 7 autres vans autour de nous, par les agents de la commune, car le camping était interdit. Mais nous nous sommes rendormis et à 10h00, «P’tit Déj» et direction centre-ville a la recherche d’un boulot.

La chance n’est pas vraiment avec nous.

Tous les boulots que l’on peut trouver sur Airlie Beach ne sont que des boulots pour 2 ou 3 mois ce qui ne nous conviens pas car Rémy part fin Août et nous voulons aller sur Cairns.
Nous partirons donc pour demain pour Bowen le soit disant paradis du fruit picking.

Le soir, nous avons passé la soirée avec les allemands, tout à commencer par le coucher de soleil notre plaisir de tous les jours car ici ils sont magnifiques, en suite nous sommes allées faire du Trampoline sur la plage et fini la soirée dans le van après un bon repas de pates pour changer.

Le lendemain matin les filles sont parties très tôt pour un tour en bateau sur les iles de Whitsunday, n’ayant pas de sous nous ne sommes pas allés avec elles.
Nous sommes parti pour Bowen vers 11h mais la dès que j’ai voulu démarrer les problèmes ont commencé.
Le van n’avait plus de batterie et nous avons donc dû demandé à des gens, très sympa, de nous aider à pousser. Nous voilà donc parti mais après 20 kms le van à commencer à faire des flammes et a caller. J’ai cru au début que c’était le moteur qui nous lâcher mais en faites s’était parce que la batterie était morte et ne fournit pas un bonne allumage au moteur.
Après 2 ou 3 arrêt sur les 80 kms qui s’épare les deux villes nous somme enfin arriver, je me suis garer en descente et nous sommes parti a la recherche du boulot.
C’est après 3 heures de marche dans un ville qui ressemble fortement au Mexique, c’est à dire avec des rues cabosser, un climat très sec et chaud et comme véhicules des pickup et des 4×4 que nous avons compris que dans cette ville il n’y avait rien d’autre que des fermiers et des travailleurs.
Le problème c’est que de partout ils nous ont dit que la saison était mauvaise et qu’il n’y aura pas de boulot avant 2 ou3 semaines.
Nous sommes donc retourne au van et Rémy a eu la bonne idée d’aller prendre un douche dans l’auberge d’à côté. Le problème c’est que 10 minutes plus tard il est revenu avec le manager de l’auberge qui la vue entrer et la sortie de la douche, bien énerver il lui a dit tu me donne 10$ pour la douche ou j’appelle les flics, alors bien sûr il a payé sa douche 10$, bien jouer. Ensuite il lui a dit je ne veux pas vous voir garer ici ni les rues aux alentour, donc en pleins nuit nous avons poussé le van et chercher une place en pente pour dormir.
Vu la superbe journée passe nous nous sommes couchés à 8h du soir, c’est le genre de journée que l’on veut courte pour ne pas risquer d’avoir plus de problèmes.
Le lendemain matin nous sommes allées dans un garage pour faire recharger la batterie du van et nous sommes allées demander au port de pèches si ils avaient besoin d’aide mais rien la non plus.
Apres mure réflexion j’ai décidé de retourner sur Airlie Beach et de prendre un boulot pour 2 ou 3 mois, j’ai donc appelé les endroits où nous avions des pistes.
Vers 11h30 du mat nous avons récupéré la batterie au garage mais elle n’avait pas fini de se charger alors nous sommes reparti avec une demie batterie.
Nous sommes arrivés vers 13h à Airlie Beach, je suis allé remplir un formulaire pour le boulot mais la personne sur qui je suis tombé n’était pas la personne sympa que j’avais eu au téléphone c’était une bonne tête de con qui a pris mon formulaire et la mise en vrac sur un tat de papier de la réception.
J’ai donc fait plusieurs auberges de jeunesse qui propose le logement gratuit et un salaire de 200 à 300 $ par semaines pour différent boulots. J’ai aussi appelé une personne qui propose du boulot sur une ile. Mon téléphone n’ayant plus de batterie j’ai donné le numéro de téléphone de Rémy et c’est lui qui a répondu lorsque la personne a appelé et il a eu le boulot, un boulot de 5 jours sur l’ile à nettoyer les cuisines. C’est pas plus mal car c’est ce genre de boulot qui lui va bien, il ne peut pas prendre de boulot pour 2 mois.
Moi j’ai eu une interview pour conduire le bus d’une auberge le manager m’a dit que j’avais 50% de chance d’avoir le boulot car une autre personne avait un entretiens juste après moi, là j’attends, je vous dis pas la pression mais bon, je pense que je vais retourner à l’auberge pour avoir des nouvelles et leurs montrer que je suis motiver par le boulot.
Je vous donne des nouvelles le plus vite possible bye-bye.

Tant de choses se sont passées en seulement 1 mois.

Eh bien voilà, le job m’est passé sous le nez !!! Je n’ai pas eu le job de chauffeur de bus. Le manager m’a dit qu’une fille s’était présentée, et que c’était mieux car il y avait déjà un mec et il voulait équilibrer. . .
Donc, bien énervé et découragé, j’ai pris mon courage à deux mains, mon sac à dos, et je suis parti faire le tour de tous les restos, auberges de jeunesse, magasins, et autres endroits où je pouvais éventuellement trouver du boulot. Plus tard, une auberge qui avait pris mon CV m’a orientée vers une auberge de jeunesse / restaurant / bar, où j’ai effectivement trouvé un boulot de kitchen Hand, la même chose que j’avais fait à Brisbane pour un soir, mais bien sûr, j’ai dit que j’avais de l’expérience, et j’ai donc commencé le soir même, à 6pm.
Je peux rester pour 2 ou 3 mois. J’ai le logement gratos, Internet gratos, un repas gratos par jour, boisons gratos, réductions dans plusieurs bars et night clubs de la ville, et aussi 300$ par semaine, pour 5 jours de boulot. Je bosse de 11h30 à 15h00, et de 18h00 à 23h30. Ces horaires me conviennent très bien, car je ne suis pas trop du matin, et le soir je peux quand même sortir après 23h30. Entre nous c’est mieux que l’autre job, car je devais commencer à 5h00 du mat, crazy !!!

Donc voilà, la roue tourne, et ça fait du bien.
Evidement y’a pas de photos aujourd’hui parce que ce n’était pas vraiment des vacances, et en plus, il a plu toute la semaine.

Ca fait donc un mois que je suis parti de France, honnêtement j’ai vécu un des mois les plus mouvementés de ma vie, où il m’est arrivé plein de choses. Des bonnes comme des mauvaises (et je n’ai pas tout mis sur le site pour ne pas que mes parents viennent me cherche en urgence.) Mais bon, tout est rentré dans l’ordre, et je pense que ça va me faire du bien de me poser pour 2 mois dans ce coin paradisiaque.

Merci bien pour vôtre soutient à tous, et continuez à venir faire un tour de temps en temps sur mon site, je vais continuer l’aventure, même si ça risque d’être plus calme pour quelques mois.

A oui au fait, un grand merci à mon père qui fait de son mieux pour corriger mes fautes « dortografff  » et c’est du boulot ! ! !

Petit rappel.

Je suis allongé sur la plage du lagon d’Airlie Beach, sous un soleil de plomb, et devant une belle page blanche. Je ne sais pas trop par où commencer. Voilà déjà un mois que nous sommes, Rémy et moi, arrivés à Airlie Beach. Nous avions retrouvé nos amies Allemandes, après notre périlleuse virée sur Bowen.
Elles ont visité les Iles de Whitsunday, l’archipel d’iles au large d’Airlie, sur la barrière de corail. Comme nous sommes revenus, elles ont décidé de rester un peu avec nous. Elles ont fait la connaissance d’un Australien qui voyage seul dans son van. Il s’appelle Adam et il joue de la guitare, nous avons tout de suite sympathisé. Rémy est parti Dimanche sur South Moll Island, pour travailler dans le complexe touristique de l’ile, et moi j’ai trouvé un boulot au Backpacker The Beaches, comme kitchen hands.

 


La 1ère semaine à Airlie Beach.

Les allemandes sont parties lundi matin pour Cairnes, puis Darwin. Je me suis donc retrouvé seul pour la première fois depuis le départ. Enfin pas tout à fait. Effectivement Adam compte rester pour quelques temps sur Airlie, mais il ne sait pas trop combien de temps.
Lorsque je ne bosse pas, on va jouer de la guitare, ou au freezbee sur la plage.
Souvent le soir, nous jouons de la guitare en regardant le coucher de soleil sur la bay d’Airlie, je pense que c’est un des plus beaux endroits où j’ai joué de la guitare.

Bien que j’ai connu pas mal d’Australiens en Irlande, je commence juste à m’habituer aux différents accents du pays, surement grâce à Adam qui est bien cool, et m’apprend les mots d’argot et autres expression Aussi.

Nous avons donc découvert la ville, elle n’est pas très grande, il y a une rue principale, avec un supermarché, une dizaine de Backpacker, et je ne pense pas moins de 30 agences de voyage pour vendre des « trips » sur les iles de Whitsunday. Tout ça pour dire que l’économie de la ville est basée essentiellement sur la visite des iles. En général, les gens ne restent pas plus de 2 ou 3 jours. Il n’y a donc pas grand-chose à faire, si ce n’est d’aller à la plage, faire des ballades dans les collines aux alentours, et aller dépenser son fric dans les Pubs et les Night clubs.

Niveaux Pubs, j’ai déjà bien donné pendant 2 ans en Irlande, alors je vais passer mon tour, et essayer de voir autre chose.
Je compte économiser ce que je gagne en bossant, pour voyager avec mon Van, payer l’essence, l’entretient, le camping si besoin, et surtout, faire des activités telles que la plongée sous-marine, la visite des Iles Whitsunday, la barrière de corail, aller voir des baleines, faire du Quad ou du cheval dans le Bush Australien, etc…

Honnêtement je n’ai pas été très bon pour le moment, c’est peut-être le fait d’avoir vécu deux semaines avec 20$, mais j’ai dépensé tout mon salaire, il faut bien vivre de temps en temps.

Voilà donc comment c’est passé la première semaine.

La 2ème semaine.

Lundi j’ai rejoint la Staff Room (Chambre du personnel), car je vivais toujours dans le Van pendant la 1ère semaine de boulot. J’ai donc fait connaissance avec le staff. Je suis, sur la trentaine de personnes, le seul qui ne vient pas d’un pays de langue anglaise. Il y a des Anglais en pagaille, des Irlandais, des New Zélandais, des australiens, des canadiens, etc… Je pensais que mon niveau d’anglais était assez bon lorsque je n’étais qu’avec des non anglais, ou avec peu de personnes, mais lorsque je ne suis qu’avec des anglais, les choses se gâtent, et il est assez difficile de trouver sa place. En Irlande, les gens ont l’habitude de parler avec des gens non-anglais, mais ici, ils ne savent même pas que ça existe.
Apres réflexion je me suis dit que c’était une très bonne chose. J’ai appris à parler anglais en Irlande, et ici, je vais pouvoir peaufiner mon apprentissage.
Il va falloir plus de temps pour m’intégrer ici, par exemple, il n’y en a pas un qui arrive à dire mon nom, Guillaume deviens « Juilomy » ou « Guylomee » et lorsque les gens ne se rappellent pas ton nom, ou n’arrivent pas à le dire, ils te parlent beaucoup moins. Avec le Staff de la cuisine, avec qui j’ai bien sympathisé, nous avons cherché un surnom pour moi. Après avoir refusé tous les noms du genre, Frenchy, froggy, etc, nous sommes tombés d’accord sur « G » ce qui sonne un peu comme d’Ji en anglais. Ça ira donc pour le moment, du moins jusqu’à ce que je trouve un meilleur surnom.
J’ai refusé aussi qu’ils m’appellent William, car c’est un autre nom, et pas un surnom.

Donc voilà, je bosse 5 jours sur 7 dans la cuisine, de 11:30 à 3:00PM et de 6:00PM, à 11:00PM.
L’ambiance est cool, il y a toujours de la musique, on écoute radio classic, mais ici les classiques, c’est la « zique » des 60’s 70’s, ou encore les bons rocks des 80’s 90’s, ce qui me va plus que bien. Je fais la vaisselle en écoutant de la musique, pas mal par rapport au « fruits picking ».
Au début j’avais un peu peur de perdre le job rapidement car je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire, alors je me suis donné à fond. Et bien je ne suis pas mauvais du tout, le chef a même dit au directeur des Beaches que j’étais le meilleur kitchen hands qu’ils avaient eu. Le chef ma même proposé de passer en préparation des plats. J’ai déjà fait quelques essais, et je m’applique car ça peut être une bonne expérience pour trouver du boulot dans les villes que je visiterai dans l’avenir.

Je commence à faire mon bonhomme de chemin, je discute maintenant de plus en plus avec le staff, le fait de ne pas trop parler au début a entrainé que les gens se sont intrigués, et lorsqu’ils ont l’occasion de parler avec moi; ils sont agréablement surpris de voir que je peux bien parler anglais, et que je ne suis pas si renfermé. Les conversations en sont ainsi bien souvent plus intéressantes.
Je ne pense tout de même pas trouver des gens pour voyager avec moi dans le staff actuel, car ils sont tous très portés sur les beuveries, et ça leur prend tout leur temps libre et leur argent. Forcément, les Pubs c’est cher, même si on a 50% de remise sur les consos.

Mon but avant de partir d’Airlie Beach, est de trouver au moins une personne pour faire la route avec moi, afin de partager les frais, et de ne pas être seul sur les routes.
Le top pour moi serait de trouver quelqu’un pour voyager dans le van, et 2 autres personnes dans un autre véhicule, pour se suivre, comme on a fait avec les Allemandes.

Bye bye, Rémy.

Rémy est parti pour la France, c’est comme un nouveau départ pour moi.
Lorsqu’il est revenu après 2 semaines de travail sur South Moll Island, il a décidé de rester sur Airlie pour les quelques jours qui lui restaient. Comme je travaille nous n’avons pas pu faire grand-chose de très intéressant, mais lui, il s’est tout de même payé une journée de plongée sur la barrière de corail. Il a adoré, il a même vu des baleines.
Nos journées se sont limitées à la plage, au lagon, et le soir, je le retrouvais la plupart du temps au Paddy’s, un Pub Irlandais ou il y a un groupe qui joue tous les soirs. Nous allions souvent voir le groupe Wazabi, un groupe de jeunes qui jouaient du « reck », genre Ben Harper, ou Jack Johnson.
C’est d’ailleurs au Paddy’s que nous avons commencés la soirée de départ de Rémy.
Il pensait qu’il partait le jeudi, alors nous avions prévus de faire une « leaving party » le mercredi soir. Lorsque j’ai fini le boulot mardi soir à 10:30PM, il est venu me dire qu’il partait mercredi matin. J’ai donc vite pris une douche et nous sommes partis au « Paddy’s ». Adam a trouvé un travail, alors il n’était pas avec nous.
Le Paddy’s est un pub, et donc il ferme à 1:00 du mat. Nous avions décidé d’aller au Mama Africa, un night-club ou tout le monde va pour finir la soirée. A la sortie du Paddy’s, il y avait un jeune qui jouait du Didgereedoo, je lui ai demandé si je pouvais jouer avec lui, et j’ai été cherché ma guitare dans le van.
Je vous le donne en mille, ce jeune joueur de « Didge » n’était pas australien, mais…… Français ! ! ! Son « Didge » est en clef de Fa, pas très commun pour la guitare. Après quelques minutes nous avons trouvé des rythmes sympas. Il y avait pas mal de gens qui se sont arrêtés pour danser, écouter et donner quelques pièces.
Vers la fin, un groupe de jeunes de notre âge est venu, et nous avons commencé à discuter avec eux. L’un d’eux jouait de la guitare, et nous avons décidé d’aller jouer sur la plage. Émeric, le « didge man », était fatigué, et il est parti se coucher, mais nous avons pris RDV pour le lendemain.

Nous étions 6 ou 7 sur la plage, avec 2 guitares. Tout le monde chantait. Il y avait entre autres, 2 américains, dont le gars qui jouait de la guitare, 2 françaises et moi. Rémy étant parti chercher à manger, je ne l’ai pas revu avant le lendemain matin.
La française ma montré les accords d’une chanson française, répertoire que je ne connais pas beaucoup, mais la chanson était Nostalgique, du cool de « M », un de mes musiciens français favoris.
Elle a chanté et c’était pas mal, ensuite j’ai joué quelques blues, et du Jack Johnson avec le « ricain ». C’était génial. Malheureusement, il est parti le lendemain.

Cette soirée ma vraiment convaincu que les bons moments ne se passent pas dans les pubs avec des gens « bourrés », mais avec des gens prêts à partager de bon moments, en toute simplicité.

Voilà donc ou j’en suis aujourd’hui. J’espère que ce week-end, je vais pouvoir aller jouer avec Émeric, car cette expérience guitare / »Didge » me plait bien. Hier soir je suis allé avec mes collègues de cuisine à l’appart de Phil, un des cuistots qui vient de N.Z. Nous avons passé une bonne soirée et fait connaissance.
En cuisine avec moi, il y a la chef Randi, une femme d’une trentaine d’années qui vient du Canada, mais qui habite ici depuis 8 ou 9 ans. Elle est cool au boulot et en dehors aussi. Il y a aussi Steve, le 1er cuistot qui est Australien, il a la quarantaine. C’est un bon « Roots » qui vit dans un bus et voyage en Australie, en bossant dans les restos. Ensuite, il y a Phil le NZ, super sympa, puis un autre Steve qui est arrivé après moi. Il est bien tranquille, mais un peu perdu. Il vient d’Angleterre. Le dernier cuistot c’est un anglais aussi, mais il est très froid. Steve m’a dit il est « sick » (malade). Un troisième anglais, Gary d’une vingtaine d’années travaille aussi avec nous. Il était kitchen hand quand je suis arrivé, et il est passé cuistot. J’aimerai bien faire la même chose plus tard, mais je ne sais pas s’il restera longtemps. Gary c’est le mec gentil, le bon gars. Il n’articule pas trop quand il parle, alors c’est dur à le comprendre, mais tout le monde galère alors je ne m’en fait pas, et je le fait répéter.
En kitchen hands avec moi, il y a Stacy, une canadienne de 18/19 ans qui voyage aussi, je m’entends bien avec elle.
Depuis peu un Irlandais, David que l’on appelle Dave, est arrivé. Il est Kitchen Hand comme moi. Nous avons bien le temps de discuter, et il m’a dit qu’il jouait de la guitare, mais surtout qu’il chante.
Tous les soirs, le staff de la cuisine se retrouve autour du billard, pour jouer et discuter. En général il y a une bonne ambiance, et donc l’autre jour je suis allé chercher ma guitare, et Dave a chanté quelques chansons. Il n’avait pas sa guitare, car il n’a pas encore emménagé dans la staff room, mais dès qu’il bouge, nous allons Jammer ensemble. Ça devrait bien le faire. Suivant comme on va s’entendre, il y a peut-être moyen d’aller sur Cairnes ensemble.

Apres la session guitare ils sont partis au Paddy’s, mais moi j’ai été rejoindre Emeric, pour jouer avec lui. Nous avons trouvé quelques rythmes. Cela fait déjà 2 ou 3 soirs que je joue avec lui, et le Week-end ça marche pas mal. Il s’est fait 80 $ les 2 soirs. Je ne veux pas que l’on partage, car j’ai un boulot, et surtout parce que le plaisir de jouer m’apporte beaucoup plus que 80$.
Le fait que je joue avec lui n’apporte, d’autre part, rien de plus à sa prestation, car les gens ne sont attirés que par le « didgereedoo ».

Je rêve de pouvoir voyager en jouant de la guitare. Peut-être que plus tard, je pourrai monter un groupe avec d’autre amis qui voyagent, ça vaudrait le coup d’essayer.
Chaque jour à son lot de bonnes surprises; et j’espère que cela va continuer. L’aventure devient de plus en plus intéressante et passionnante. Je vais faire de mon mieux pour vous faire partager ces bons moments.

Désolé si y’a pas de photos, mais mon appareil numérique a rendu l’âme, alors je vais devoir en acheter un autre, dès que j’aurai 500$, vous aurez des photos.

Fin de saison à Airlie Beach.

Samedi 3 septembre 2005, The Beaches Backpacker AIrlie Beach.

Dave, Steve, Randi et moi finissions de nettoyer la cuisine. John le Manager entre et dit :  » Hey Guys, venez par-là s’il vous plait, Comme vous le savez, la haute saison se termine, et depuis une bonne semaine, nous tournons au ralentit.
Je suis désolé mais je ne vais pas pouvoir vous gardez plus longtemps. »
Je vous laisse imaginer à quel point nous étions surpris. Il nous a dit que nous étions les derniers arrivés, et c’est donc pour ça qu’il ne nous gardait pas. Bien sympa, il nous a dit qu’il allait appeler Magnetic Island, une ville plus au nord pour voir s’ils cherchaient du Staff.

Nous voilà à la rue, et le boulot sur Airlie Beach ne court plus les rues. Comme je n’ai pas de fric pour payer l’auberge, je pars le soir même avec mon van.
Bien sûr, la batterie était à plat, mais j’ai pu démarrer avec l’aide de quelques personnes qui m’ont poussé.
Randi, la chef, a aussi été virée, car elle devait terminer à la fin du Mois. Elle nous a proposé de venir chez elle. Steve l’anglais est venu avec moi Car, soit disant, il connaissait la route, sauf qu’une fois dans le quartier, il était complètement perdu. A droite, à Gauche au rond-point, non c’est la prochaine, la pression monte. A force de faire des tours et des détours, une voiture de flic nous arrête.
Vu que Steve n’est pas très doué, et bien qu’il soit anglais, je lui ai dit « Laisse-moi faire, ne dit pas un mot ». Le flic est arrivé, il s’est présenté, et m’a demandé de « souffler dans le ballon ». Bien sûr, il était négatif, je lui ai expliqué que nous cherchions la maison d’une amie.
Il me demande mon permis, je lui donne, je lui propose même mon permis International, et après quelques minutes, il nous a laissé partir.
Je remonte dans le van, tourne la clef et là, rien, plus de batterie.
Il était toujours derrière nous, alors je suis descendu pour leur expliquer, et en rigolant il me dit : « Tu veux peut être qu’on te pousse ? » Je n’ai pas osé dire oui……..
Nous étions un peu en pente alors Steve a poussé, et nous avons démarré.

Finalement nous avons trouvé la maison, mais après 15minutes d’attente, toujours personne, alors nous sommes repartis sur le parking gratuit de la ville ou Rémy et moi avions dormi au début.
Nous avons passés la nuit ici, je n’étais pas très rassuré, car Steve est très efféminé mais tous c’est finalement bien passé.

Le lendemain il est allé booker (louer) au Magnum Backpacker 20,00$ / 3nuits.
Moi, je suis allé voir Adam qui a fini de bosser, mais qui est toujours au camping.

Plus tard dans l’après-midi, Steve et moi sommes retournés aux Beaches pour demander le numéro du Backpacker de Magnetic Island, nous avons appelé et bien sûr, là-bas non plus, il n’y a pas de boulot.

Adam a prévu de monter sur Cairns, alors je pense faire la route avec lui. Émeric, le français qui joue du Deedjeridoo, est déjà sur Cairns, à un rassemblement Hippie qui dure 1 mois, perdu dans le bush Australien.
Nous avons donc décidé de le rejoindre. Je lui ai envoyé un mail pour avoir la direction afin de le retrouver.
Le lundi, Adam et moi sommes partis avec les vans à Corail Beach, une plage tranquille à quelques kms d’Airlie.
Après une marche d’une 1/2 heure dans le bush, nous sommes arrivés sur une plage déserte.
La plage porte bien son nom. Il n’y avait pas de sable mais un tapis de Corail. Cela ne nous a pas gênés pour jouer de la guitare en regardant le coucher de soleil.

Après qu’il ait disparu à l’horizon, nous avons repris le chemin dans la nuit tombante. Quelle expérience, marcher dans la forêt semi tropical la nuit avec tous les bruits d’animaux autour de nous, j’aurai aimé enregistrer ce moment magique.
De retour aux vans, nous avons préparé le diner, et passés la nuit sur place.
Le ciel était tout étoilé, et nous avons vu pleins d’étoiles filantes magnifiques.


Whitsunday Island.

Voilà déjà plus d’un mois que je suis sur Airlie Beach et je n’ai toujours pas visité les îles, même chose pour Adam. Nous avons donc décidé de passer une journée sur les îles avec l’Océan Rafting tour. C’est une très bonne formule car elle nous permet de passer une journée sur les îles à faire du snorkeling (Masque et tuba), une ballade dans le bush, la visite des plus belles plages de sable fin, et tout ça, sur des bateaux super rapides.
Un bus devait venir nous chercher en face de l’agence de voyage à 9h30 mais à 9h45 nous avons vu arriver la femme de l’agence en courant, « Désolée, j’ai oublié de prévenir le chauffeur du bus de venir vous chercher ». Elle a alors appelé le chauffeur, et 5 minutes plus tard, nous étions dans le bus, et à 10h00, nous embarquions sur le bateau.

Pendant le trajet vers les îles, le pilote nous dit qu’il voit des baleines au loin, tout le monde se demande s’il ne nous mène pas un peu en bateau (c’est le cas de le dire), car personne ne voit rien. De toute façon, nous ne pouvons pas nous approcher, car il faut un permis pour observer les baleines de près. Un peu déçus, nous regardons au loin en espérant quand même voir quelque chose, quand soudain, une baleine énorme sort juste derrière nous, suivi de son « veau » qui était aussi gros que le bateau. Le pilot stop alors les moteurs pour nous permettre de les admirer tranquillement. Nous observons d’un air ébahis, le ballet que nous offrent ces mammifères sortis d’un autre temps. Comme pour nous dire bonjour, elles font de grands signes avec leurs queues énormes, le spectacle est époustouflant.

Ensuite, nous repartons pour rejoindre un secteur réputé pour le snorkeling. Et effectivement, autour de nous, nagent des poisons de toutes les couleurs, et le sol est tapissé d’un manteau de corail. Il ne manque plus que Nemo, Marlin et Dory. C’est splendide. Plus tard la guide nous apprendra que depuis le film  » Finding Nemo  » il y a beaucoup moins de poisons Clown, car les gens les prennent pour les mettre dans des aquariums…

Doucement, je retourne vers le bateau, tout en gardant la tête sous l’eau, observant les poisons autour de moi, lorsque j’aperçois un poison énorme, plus d’un mètre de long, du genre Mérou avec plein de couleurs. Il venait si près de nous qu’on pouvait le caresser.

Une fois séchée, nous sommes repartis pour un rodéo sur les vagues. Cette fois-ci, je me suis mis sur le côté, pour avoir encore plus de sensations. Les bateaux sur lesquels nous nous trouvons, sont des sortes de zodiacs géants, qui rebondissent sur les vagues à toute allure.

L’escale suivante est une plage de sable blanc, pur à 99.9%. Cela signifie qu’il n’est composé que de Silice, et que même par très grande chaleur, il ne brûle pas les pieds. Nous sommes restés sur cette plage pour le repas de midi. Après avoir mangé, nous sommes allés faire une balade à pied dans le bush qui nous a amenée au sommet d’une montagne, ou nous avons pu voir les magnifiques plages des alentours.

De retour au bateau, nous sommes partis pour une petite crique, où nous avons pu observer des tortues d’eau. Sur les 7 espèces que l’on peut trouver au monde, les îles Witsunday en abritent 6.

Un dernier rodéo en Zodiac, et nous sommes rentrés sur Airlie Beach vers 17h00. Voici l’adresse du site web d’Océan Rafting http://www.oceanrafting.com/, je pense que c’est une très bonne formule qui regroupe la visite des îles, l’observation de la faune, et de la flore, du snorkeling, et une bonne dose de frissons garantie. 


On the road again.

Le mois passé sur Airlie Beach a été un mois très intéressant sur beaucoup de points. J’y ai vécu des moments forts, plus ou moins bons, mais qui m’ont tous beaucoup apporté.

Cette journée sur les îles nous a vraiment décidés à « tracer la route ». Adam est allé chez le mécanicien pour un problème de carburateur, j’en ai profité pour faire réaliser un check-up de mon van. Je n’aurai peut-être pas dû, car le garagiste m’a dit que mon carburateur ne faisait pas bien le mélange, et qu’un cylindre avait un manque de compression, juste 40%. Enfin tout ça pour dire que si je voulais tout réparer, j’en aurai au moins pour 2000$, ou 1000$ avec des pièces d’occasion. Comme je ne veux pas faire de nouveaux frais, et de toute façon je n’ai plus que 300$, je vais partir comme ça, et essayer de vendre le van si j’arrive jusqu’à Cairns.

Pour partager les frais d’essence, nous avons mis des affiches proposant de monter des gens sur Cairns, cela se fait beaucoup ici. On appelle ça un « Lift ».

Une canadienne nous a contactés pour venir avec nous, mais 1 jour avant de partir, elle a trouvé un boulot sur Airlie Beach. Nous avons alors décidé de rester un jour de plus, pour essayer de trouver d’autres personnes. Un couple d’anglais nous a appelés le jour même.

Ils vont partager l’essence avec moi puisque mon van consomme plus que celui d’Adam. Le jour du départ, une suédoise nous a contactée, elle fera la route avec Adam, le veinard . . .

Tout le monde est bien installé, Adam ma prêté des CDs pour la route. Nous avalons des Kms de routes droites, passons des dizaines de villes qui semblent toutes inhabitées, séparées par des hectares de champs de cannes à sucre, suivis par d’immenses distilleries de Rhum.

Tout se passe bien.

Nous sommes repassés à Bowen, ce qui m’a rappelé les « Bons » moment que Rémy et moi avons vécus ici, il n’y a pas si longtemps. Ensuite, nous sommes passés par Home Hill, Ayr, et un peu avant, Townsville, nous sommes passés voir une réserve de Kangourou, car la Suédoise n’avait vu comme kangourous, que ceux écrasés sur le bord de la route. Malheureusement c’était fermé, mais il y en avait quelques-uns uns qui mangeaient près de l’entrée, et nous avons pu les observer, et même en caresser. Apres ½ heure de pause, nous sommes repartis. Nous n’avions même pas eu le temps de sortir du parking, qu’une flamme est sortie du pot d’échappement de mon van. Après quelques tours sur le parking, tout semblait être redevenu normal, et nous avons pu repartir. Je pense que ce n’était que de l’essence qui ne se consomme pas bien, à cause du mauvais mélange au niveau du carburateur, et qui s’enflamme dans l’échappement.

Nous avons passé Townsville, et Ingham où nous avons mangé dans un resto chinois qui propose un menu à volonté, les Samedi et Dimanche soir. On s’est tous remplis le ventre pour au moins 3 jours.

La nuit est tombée, mais nous décidons de continuer à avancer vers Cairns. Entre CardWell et Trully, mon van s’est mis à ratatouiller, et à faire de nouveaux retours de flamme. Il a fallu s’arrêter, faire une petite pause, puis nous sommes repartis sans autre problème.

A 21h45, nous nous sommes arrêtés sur une aire de repos, à El Arish, ou nous pouvions camper pour la nuit.

Après la petite session de montage de tente dans le noir, pour le couple anglais, nous avons joué un peu de guitare, et tout le monde est parti se coucher, car nous venions de parcourir plus de 500 Kms, et non sans mal.


Welcome to Cairns.

10h00 du mat, Adam frappe à la porte de mon van : « Get up Guillaume let’s go to Cairns !!!! ». Je réponds par le grognement habituel. . .

Après une toilette rapide, on plie la tente, on charge les sacs, et je démarre « Big Banana » sans trop de problèmes. Big Banana, c’est le nom que j’ai donné à mon van, quand je lui parle pour le motiver.

Il ne nous reste plus que 100 Kms à parcourir avant d’arriver sur Cairns, lorsque nous voyons un panneau, « Joséphine Falls 8 Kms », nous n’hésitons alors pas un instant à faire le détour.

En quelques minutes nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’une forêt tropicale. Après 600 mètres sur un chemin bordé d’arbres géants, le paradis ! Une cascade énorme formant à son pied, 2 piscines naturelles qui se rejoignent par des rochers gigantesques en guise de toboggan.

Une petite baignade bien agréable et rafraîchissante, un petit encas de fruits frais, et nous repartons sur la route pour nous arrêter à Edmonton pour un «P’tit Déj», certes, un peu tardif.

Vers les 3h00, nous arrivons à Cairns. Comme d’habitude, petit arrêt au centre d’information, pour prendre une carte de la ville, et essayer de trouver le « Rainbow », qui est le festival ou se trouve Emeric le Français que j’ai rencontré à Airlie Beach, et qui joue du Deedjeridoo.

Grâce aux grandes compétences de l’agent qui nous a reçu au centre d’information, nous ne repartirons qu’avec une toute petite carte de la ville, et pas une seule info sur le Rainbow. . .

Voilà plus d’une heure que nous tournons pour trouver une plage qu’un pote d’Adam lui a recommandée, comme étant sympa pour passer la nuit. Nous trouvons une autre plage magnifique, où l’eau est plutôt chaude, mais tout le monde est trop fatigué pour s’essayer à une baignade. Cette belle plage n’était pas la bonne, et il est impossible de camper. Adam rappelle son pote qui lui donne le nom de la bonne plage, ce qui nous a bien aidés pour nos recherches.

Au passage il lui a demandé s’il avait entendu parler du Rainbow, il y a été il y a 3 ans, et en fait, ce n’est pas un festival, mais un rassemblement hippie quelque part autour de Cairns, et le lieu change chaque année.

La plage que nous cherchions s’appelle « Holloways Beach », nous y sommes finalement arrivés. Il y a des toilettes publiques avec douche, des barbecues, des tables sous abri, et comme à Airlie Beach, un beau panneau « NO CAMPING ». Il y a déjà 2 ou 3 vans garés, donc nous resterons là pour la nuit.

Il est 7h00 du soir, la nuit est déjà tombée, nous préparons à manger, tandis que le couple d’anglais monte la tente à une dizaine de mètres, plus bas sur la plage, d’après leurs calculs, la marée descend. Ils devraient donc rester au sec cette nuit.

La soirée se passe tranquille, et tout le monde est bien content d’être arrivé à Cairns, moi le 1er, car le moteur de Big Banana est toujours entier, et il était grand temps que j’arrive. Je suis tout de même parti pour Cairns il y a maintenant 2 mois.

Ici, le climat semble plus chaud, et la végétation beaucoup plus tropicale, c’est un tout autre environnement.

Il est 1h30 du matin, il fait toujours très bon, je vais me coucher, et en m’endormant en écoutant les vagues, j’ai une pensée pour les anglais. J’espère qu’ils ne se sont pas trompés pour le sens de la marée. . .

Prochaine destination : Inconnue.

Les oiseaux chantent, j’entends les vagues aux loin, il est l’heure de se lever. Toc-toc « Guillaume get-up ! ». Tout le monde est déjà debout, les anglais ont effectivement mal calculé leur coup, et se sont fait surprendre par la marée. Pour couronner le tout, ils se sont fait dévorer par les moustiques.

Aussitôt sorti du van je me suis retrouvé sur la plage, où je me suis posé un instant. Le soleil semble être sorti de l’océan. Je découvre une plage sans fin, bordée de cocotiers. Je me réveille doucement, contemplant ce décor de carte postale. Un peu plus tard, nous partons pour Cairns qui n’est qu’à quelques minutes, pour déposer nos compagnons de route dans un Backpacker.

Adam et moi partons ensuite pour le lagon. Mais comme à Airlie Beach, la baignade en mer n’est pas conseillée à cause des méduses, et ici, il y a également des crocodiles.

Dans l’après-midi je suis allé dans un cyber café, pour trouver l’adresse du Rainbow gathering, et j’en ai profité pour recharger mon téléphone, car Emeric à mon numéro.

Je n’ai trouvé que Walshes River comme info, pas génial, elle n’est même pas sur la carte mais j’ai trouvé une montagne qui s’appelle Walshes pyramide, et qui se trouve près de Joséphine falls. Voilà toutes les infos que j’ai pour le moment. Sur le site, j’ai vu que 2 personnes désirent aller au Rainbow, alors je leur ai envoyé un mail pour les emmener, en espérant qu’ils auront l’adresse. Le soir nous avons cherchés une autre plage pour dormir, mais en fin de compte nous sommes retournés à holloways Beach, car elle n’est pas mal, sauf que cette fois, nous nous sommes garés un peu plus loin pour être tranquilles. Nous sommes bien fatigués, alors au lit comme les poules, à 10h00 du soir.

Ça sent le Blues!!

Ce matin c’est moi qui me réveille le 1er, je regarde à l’extérieur, et je vois un écriteau sur la fenêtre du van d’Adam, et un autre sur mon pare-brise. C’était un avertissement pour nous dire que si nous campions encore là, nous aurions une contravention, c’est plus sympa qu’à Airlie Beach, où ils te réveillent à 6h00 du mat en tapant sur les portières.

Nous sommes donc partis en centre-ville, Adam pour la registration de son van, et moi pour me baigner au Lagon, comme je ne cherche pas de boulot maintenant, car nous allons partir au Rainbow. Mais j’ai tout de même commencé à jeter un œil, et il semble qu’il y a pas mal de jobs sur la région de Cairns.

La ville n’a pas l’air mal du tout, bien que j’aie rencontré beaucoup de gens qui n’ont pas aimé. Je pense y passer quelques jours après le Rainbow, peut-être jusqu’à la saison humide qui commence à la mi-novembre.

Pour le moment l’objectif c’est le Rainbow, et à ce sujet, une des personnes que j’ai contactée par mail pour y aller, m’a appelée, et elle est d’accord pour partager les frais. Le bon plan c’est qu’elle connaît le lieu. Ce serait à 2h30 de Cairns, soit 300 km.

Nous ne pouvons pas partir avant vendredi car Adam attend un papier pour sa registration.

Le soir, nous avons été a un camping ou se trouvent 2 potes Australiens que nous avions rencontrés à Airlie Beach. Le camping était bien, mais beaucoup trop cher, 35$ par nuit et par personne. Nous sommes donc allés dans un autre camping que nous avons trouvé par hasard, en demandant à quelqu’un dans la rue. Le camping s’appelle le « Sun Land » et ne coûte que 28$ par nuit pour les 2 vans, ce qui ne fait que 14$ par personne. Pour ce prix-là, nous avons le courant électrique dans le van, la piscine, la laverie enfin tout ce qui nous faut.

Le soir nous sommes sortis en ville rejoindre la Norvégienne qui ne se plait pas à Cairns, et repart le lendemain pour Sydney.

En se baladant, j’ai trouvé un pub qui s’appelle le « Johno’s Blues Bar ». Nous sommes allés y faire un tour, car l’entrée était gratuite. Le groupe qui jouait n’était pas très bon, mais j’ai regardé les photos sur les murs à l’intérieur, et il y a pas mal de grands du blues qui sont venus jouer. J’ai donc regardé le programme, et les 28 et 29 Septembre, il y a Kenny Neal qui vient jouer. Kenny Neal que j’avais vu à Vienne, mais aussi au Duplex à Grenoble, lors d’un week-end blues. Il était d’ailleurs présent lors de la prestation de Fabien Sanchez la vielle de son concert, et ils avaient « tapés le bœuf » ensemble. Je ne sais pas où je serais pour les 28 et 29 septembre, mais si je suis sur Cairns, je ne manquerai pas le Rendez-Vous.

A l’extérieur du Bar, il y a un tableau d’affichage et j’y ai vu des personnes qui recherchent des musiciens pour jouer, pas forcément pour de l’argent. Je pense que ça peut être un bon plan pour rencontrer du monde dans le milieu de la musique.

Après ce concert plus que moyen, nous sommes allés faire un tour en ville, mais comme la plupart des pubs sont payants, vers 1h00, nous sommes rentrés au camping jouer un peu de guitare, comme tous les soirs.

Avant de partir.

Aujourd’hui je suis allé chez un réparateur d’appareil photo, mais ils m’ont dit que la réparation coûterait plus que le prix de l’appareil. Donc pas de photo pour le moment.

La personne que nous devions monter au Rainbow a trouvé quelqu’un d’autre qui la monte avant vendredi, mais elle nous a tout de même indiqué la direction.

Ce soir, nous voulions aller faire un tour en ville, mais nous avons joué de la guitare toute la soirée, et il était trop tard pour sortir, car demain, nous partons pour le Rainbow.

Dans deux jours c’est la pleine lune, et une fête devrait avoir lieu pour l’occasion.

Le Rainbow Gathering (Rassemblement de L’arc en ciel).

Nous y sommes enfin arrivés !!!

Dans la soirée, nous sommes arrivés au rassemblement Hippie, mais la route a été longue.

Tout a commencé par un «P’tit Déj» tranquille au soleil, et une bonne douche avant de partir pour l’aventure.

Nous sommes allés en ville ensuite, pour récupérer les papiers qu’Adam attendait. Pendant ce temps, j’en ai profité pour regarder le niveau d’huile moteur, car je sais que « Big banana » en consomme pas mal. En voilà une bonne idée que j’ai eue là, car le niveau était en dessous du mini. Nous sommes donc allé à Super Cheap Auto, il y avait une promo. Le bidon de 6 litres pour le prix de 4, sauf que je n’avais pas remarqué que c’était un bidon de 6 litres, alors j’ai mis de l’huile comme si c’était un bidon de 4 litres et forcement, il y avait 2 litres de trop… Nous voilà donc embarqués dans une vidange improvisée sur le parking, avec des bidons découpés, une paire de tenaille pour dévisser l’écrou, et un vieux pot d’eau qui traînait dans mon van depuis des lustres. En ¼ d’heure le problème était réglé, et nous avons pu enfin partir.

Direction Mareeba, Atherton, Heberton puis Irvine Bank ou se trouve le Rainbow.

Pour arriver à Irvine Bank, nous avons dû emprunter une route de montagne, et à chaque col c’était l’aventure, il fallait bien prendre son temps pour arriver en haut, mais « Big Banana » a tourné comme une horloge, bien que j’ai dû passer la 1ere plus d’une fois en haut des cols.

Une fois arrivés à Irvine Bank, nous sommes partis sur un chemin de pierres rouges, ça a été le rodéo pour plus d’une demi-heure, je suis même resté bloqué sur un petit pont, mais après plusieurs manœuvres, j’ai pu m’en sortir, et nous sommes arrivés au parking improvisé dans un champ.

Nous nous sommes fait à manger avant de partir pour une balade à pied d’½ heure dans le bush, pour rejoindre le campement du Rainbow. Nous ne pouvons pas rejoindre ce campement en van, quelques 4X4 s’y aventurent, mais la route est vraiment impraticable pour nous.

Il fait déjà nuit, il y a des gens partout, regroupés autour de l’énorme feu central. Ce n’est pas facile de voir à quoi ressemble le lieu, mais j’ai tout de même pu trouver Emeric et Melinda, les Français de Airlie Beach. Ils sont là depuis 2 semaines, ils me diront qu’au début ils n’étaient qu’une dizaine, mais qu’à présent, nous sommes près de 150, et que d’autres personnes devraient encore arriver pour la pleine lune.

Nous avons donc passé la soirée là-bas à jouer de la guitare. La musique est omniprésente, il y a des percussions, des guitares bien sûr, mais aussi des didgeridoo, tin Wistle, saxophones, mandolines etc…

En fin de soirée nous partons regagner nos vans pour la nuit. Demain il va falloir trouver un moyen de monter un campement de fortune pour dormir, mais nous n’avons pas de tente, il va falloir improviser. Demain il fera jour, nous y verrons plus clair.


Introduction au Rainbow

Réveil tranquille, il n’y a personne autour, après le «P’tit Déj» nous avons préparé nos affaires pour monter un campement de fortune. J’ai pris le auvent du van en guise de tente, je ne l’ai jamais utilisé, mais il me paraît assez grand pour faire quelque chose de bien.

Les sacs à dos, les guitares, l’auvent nous voilà bien harnachés, et pas au bout de nos peines, car le chemin que nous devons emprunter n’est pas une promenade de santé.

Et là, comme par magie, nous n’avons pas fait 10 mètres que sorti de nulle part, un pêcheur du coin avec son pick-up 4X4, nous propose de grimper à l’arrière, pour nous emmener jusqu’au campement.

Au début, allongés tranquilles sur nos sacs, nous commençons à jouer de la guitare, mais une fois sortis du parking, nous faisons des bons dans tous les sens, car le 4X4 crapahute sur ce chemin défoncé par l’érosion. Le chauffeur était vraiment très bon, il est passé par des endroits où je serai tombé à pied. Ce petit rodéo ma rappelé la virée en 4X4 sur Frazer Island avec Rémy.

Une fois au campement, nous avons recherché un coin pour monter le campement, tout en visitant les lieux. Après ½ heure de montage démontage, nous nous sommes finalement installés.

Cachés dans les arbres, perchés sur une colline qui surplombe la rivière et le feu central, nous avons vraiment trouvé un petit coin pas mal du tout.

Le campement se trouve sur un lieu très spirituel ou vivaient des aborigènes, il n’y a pas si longtemps que ça encore. Il y a de grands rochers blancs, usés par l’érosion, ce qui donne l’impression d’être sur la lune.

A l’heure du repas, pour appeler tout le monde, les personnes présentes au feu central, crient : « Food Cercle », le mot est alors répété par tous, pour appeler ceux qui se trouvent loin, car le campement s’étend sur une très grande distance le long de la rivière.

Nous mangeons tous ensemble en cercle autour du feu. Quelques personnes font le service, tout est très bien organisé, et tout cela sans « leader », ni de quelconques obligations. Chacun fait quelque chose, uniquement s’il le veut.

Voilà donc ma 1ere journée passée au Rainbow. Le rythme de vie ici, me paraît être vraiment cool, le vrai style dans l’esprit Hippie, peace and love, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, et même si je suis un peu sceptique sur le fonctionnement de ce genre de communauté, l’expérience me paraît intéressante à vivre pour quelques jours, et c’est l’occasion ou jamais de me faire ma propre opinion sur la chose.

Il y a tout de même quelque chose qui m’inquiète c’est l’intégration, car j’ai l’impression qu’il faut vraiment avoir le look Hippie pour s’intégrer ici, pantalons larges, dreadlocks et autres bijoux ou foulard à fleurs, semblent être de rigueur.

Le soir la célébration pour la pleine lune a eu lieu, l’ambiance y était chaleureuse, tout le monde dansait sur les rythmes des percussions et des didgeridoo.

Une fois la soirée terminée, et après avoir hésité un bon moment, nous avons décidé de rester dormir dans notre « maison » perchée dans les arbres, le confort de mon van me manque déjà. . .


1ere nuit dans la forêt tropicale.

La lune est pleine, elle illumine les immenses pierres blanches qui constituent le sol du campement. Dans le ciel, des milliers d’étoiles. Tel était le décor de notre 1ere nuit dans la forêt tropicale.

Je vous passe les côtés plus surprenants des sons bizarres que peut faire la nature la nuit.

Le matin nous nous sommes réveillés assez tôt, vers les 8h00. Nous sommes retournés aux vans, car Adam ne reste pas, il ne veut pas vivre l’expérience hippie. J’en ai donc profité pour prendre le lit pliant, et les piquets qui se trouvent dans mon van pour arranger mon habitation.

Je me suis fait un petit coin pas mal du tout, j’ai une terrasse sur laquelle j’ai placé un petit feu de camp.

J’ai pris des plaques d’ardoise, une posée dessus, sur les pierres en rond, et une en face de ma tente en guise de porte, elle me permet de cacher les flammes et fait office de radiateur pendant la nuit car elle diffuse la chaleur même une fois le feu éteint.

A l’intérieur il y a le lit, c’est beaucoup plus rassurant et confortable que de dormir à même le sol. J’ai étalé une bâche au sol pour poser mes affaires et m’isoler un peu.

Après le «P’tit Déj» je suis allé aider en cuisine. J’ai fait la vaisselle à l’eau bouillie et au vinaigre, car nous n’avons, bien sûr, pas l’eau courante, et nous n’utilisons pas de produit vaisselle, pour préserver l’environnement et aussi, car la rivière est l’artère principale du campement, et nous buvons l’eau qui est puisée en amont, et nous nous lavons sans savon, et surtout nous nous baignons car il fait chaud.

Une fois les travaux en cuisine terminés, je suis parti faire une petite balade le long de la rivière qui est magnifique, et après, je suis allé me relaxer et jouer de la guitare à mon campement, L’atmosphère ici est très reposante.

Maintenant que je suis tout seul, il est plus facile d’aller vers les gens, et de faire connaissance. Je vais voir s’ils sont vraiment tranquilles, ou si c’est seulement en apparence.

Le soir nous avons mangé tous ensemble comme tous les jours, mais ce soir il n’y a pas de fête. Nous nous retrouvons autour du feu à discuter, joué de la guitare, l’atmosphère y est très relaxante encore.

Il y a ici toutes sortes de personnes, beaucoup de jeunes voyageurs de tous les pays mais aussi des personnes qui voyagent depuis des années, et qui font tous les rassemblements Rainbow dans le monde. Il y a aussi des familles il y a une dizaine d’enfants de 4 à 15 ans. C’est impressionnant comme ces enfants sont épanouis et débrouillards, ils vivent sur le bord de la rivière avec rien, si ce n’est les jeux que leur apporte la forêt et la rivière.

Pour cette 2ème nuit, je suis seul à dormir dans ma tente, c’est un grand moment à vivre, et il va me falloir un moment je pense pour faire abstraction de tout ce qui se passe autour de moi quand je dors.

La vie sur le Rainbow.

Quelques jours se sont écoulés depuis que je suis arrivé au Rainbow.

En quelques mots je dirais,  » La vie, elle est bien belle « , plus d’horloge, plus de courses à faire, plus de téléphone, d’Internet, de télévision, pas de bruit si ce n’est la rivière et les oiseaux, ici c’est le paradis.

Le matin je me réveille quand je veux, et ensuite, en guise de douche, je pars pour une petite baignade rafraîchissante dans la rivière. En général je choisis un coin avec une petite cascade qui a formé une baignoire naturelle, et je trouve que c’est très agréable.

Plus tard j’entends  » Food cercle !!! « , c’est le signale pour dire que le «P’tit Déj» est près. Petit à petit les gens se regroupent sans trop se presser, nous sommes à présent un peu plus de 80 à vivre sur le site. Beaucoup sont repartis après la pleine lune, et ce n’est pas plus mal car maintenant c’est plus tranquille.

Le «P’tit Déj» est en général composé de fruits frais, de riz au raisin, avec du lait et du miel. Bien souvent nous avons des gâteaux, et j’aime particulièrement le gâteau banane / chocolat.

Après ce bon «P’tit Déj» qui doit être vers les 11h00 -12h00, il y a le « Magic Hat  » (Chapeau magique), le chapeau passe devant tout le monde et ceux qui le veulent, et qui le peuvent, mettent de l’argent pour acheter la nourriture. Le principe c’est : si tu as de l’argent, t’en mets, si t’en a pas, t’en mettras quand tu en auras.

Ensuite, ceux qui le désirent se mettent en cercle pour le « Talking Cercle”. Un bâton circule de personne en personne, et lorsqu’on l’a, on peut s’exprimer sur n’importe quel sujet.

Une personne qui voudrait monter un atelier, annonce le programme et le lieu. Les ateliers peuvent être par exemple des initiations au yoga, à la médecine douce, à un instrument, à l’astrologie, etc…

Si quelqu’un veut s’occuper de la cuisine il annonce ce qu’il désire préparer, et recrute du monde. Si quelqu’un va en ville, il fait une liste des courses, toutes les annonces sont possibles, et si un sujet entraîne plus de discutions, les personnes intéressées se regroupent plus tard pour en parler. Si une personne ne veut pas parler, mais juste écouter, elle peut parfaitement y assister.

En général mes journées se passent à la cuisine, si j’ai envie de donner un coup de main. Je joue aussi pas mal de guitare, et je vais faire bronzette et trempette.

A nouveau le soir, le « Food cercle », quelques personnes se dévouent pour faire le service, lorsque que tout le monde s’est regroupé autour du feu central.

Bien que nous soyons nombreux, la nourriture est toujours de très bonne qualité, variée et consistante. Il y a en général une entrée composée de salade ou de soupe, suivie par un plat principal, et parfois un dessert. Nous avons aussi du pain, car ils ont construit un four à pain avec la terre des termitières. A la fin du repas c’est le « Magic Hat » qui est souvent accompagné de musique. Quelques-uns improvisent des paroles et dansent en passant le chapeau dans le cercle.

Ce soir après le repas, c’est la fête de la musique autour du grand feu. Didgeridoo, guitares, percussions et tous les autres instruments s’accordent pour jouer, la plupart du temps en improvisations, et laisser l’imagination et la créativité de chacun s’exprimer.

Lorsque la nuit et bien avancée, nous nous retrouvons, en plus petit comité, dans le  » Chai Space  » (La tente du Chai). Le Chai est un thé épicé. Mais ce qui m’intéresse le plus dans le Chai Space, c’est plus l’ambiance intimiste qu’on y trouve. En général nous jouons de la musique, et discutons tranquillement.

Voilà comment se passent les journées ici. C’est si reposant, relaxant, et intéressant que l’on se demande pourquoi on ne vit pas tous comme ça…

10 jours passés à la manière Hippie.

Voilà 10 jours de passés au Rainbow. L’expérience a été passionnante, et intéressante.

Tout d’abord le fait de vivre hors de la société, dans un système communautaire ou tout est basé sur le partage, et ou les notions de biens matériels sont réduits au minimum, change beaucoup la vision des choses, la manière d’aborder la vie et les relations humaines.

Le site sur lequel nous nous trouvions était chargé de spiritualité. Des aborigènes ont vécu ici, et ce site est plus ou moins sacré.

Le mouvement hippie est très proche de la nature et de l’environnement. Nous prenions bien soins de ne pas polluer ou dégrader le site. Par exemple, personne ne se lavait dans la rivière avec du savon, même naturel. Pour les WC, nous avons créés des « Shit Pit » (Trou à merde) qui se traduit par feuillets, c’est plus joli. Mais ce ne sont que des trous creusés dans le sol, et chacun recouvre son excrément avec la terre laissée sur les côtes. C’est un travail de tous les jours de créer de nouveaux Shit Pit, pour accueillir parfois plus de 150 personnes.

En cuisine tous les déchets organiques étaient enterrés dans des trous recouverts de chaux, pour crée du compost. Nous vivions vraiment en harmonie avec la nature, et il y a beaucoup de choses que l’on pourrait utiliser dans notre vie de tous les jours, mais je ne vous conseille cependant pas de faire des shit pit dans votre jardin.

La spiritualiste était très présente sur le rassemblement. Nous avons fait des cérémonies pour la pleine lune, ou encore pour l’équinoxe. Ces cérémonies étaient très inspirées des coutumes Aborigènes. Nous nous sommes fait des peintures sur le corps avec de la cendre et de la terre rouge, nous avons dansé autour du feu au rythme des Didgeridoo et percussions.

J’aurais aussi aimé en apprendre plus sur les techniques de Yoga, de relaxation, et de médecine douce. J’ai pu voir à quel point on peut maîtriser son corps, ses émotions et les énergies, et constater à quel point cela agit sur le moral et le bien-être.

Ces 10 jours ont été 10 jours de ressourcement, et les bons moments se sont multipliés jours après jours. La Chai space était vraiment un lieu de paix, tous les soirs nous nous retrouvions dans cette ambiance tranquille et magique, accompagnés par les chants les guitares et autres mandolines.

Amide d’origine indienne jouait et chantait les chansons propres au Rainbow pleines d’espoirs et de joie. Mickey, un belge qui vie en Australie depuis quelque temps, est maintenant un habitué des Rainbow, il chantait un nombre infini de chansons traditionnelles de multiples pays, le plus souvent en jouant de la mandoline, mais aussi à la guitare, sans oublier sa compagne Meghan qui l’accompagne au chant et au tin wistle.

Mais le dernier soir, nous ne l’avons pas passé à la Chai tente.

Avec Guillaume, un autre Français qui vient de Clermont Ferrand, et Stéphane, nous avons fait un Spa naturel.

Grâce à un tuyau de cuivre enroulé et plongé dans le foyer d’un feu de bois, nous avons fait un circuit d’eau chaude qui se déversait dans un trou formé par l’érosion dans la pierre. Ce trou de 80 Cm de profondeur, et large de plus de 2 mètres, qui pouvait accueillir une dizaine de personnes a été une magnifique baignoire d’eau chaude en plein air. Nous étions une dizaine à regarder les étoiles en mangeant du gâteau au chocolat, tout en se prélassant dans ce bain que nous avions agrémenté avec quelques feuilles d’eucalyptus fraîchement cueillies.

Cette soirée a magnifiquement terminé cette expérience extraordinaire que j’espère sincèrement pouvoir renouveler un jour. Il y a des Rainbow assez souvent. Le prochain en Europe aura lieu en Angleterre au mois d’août 2006, et j’ai cru entendre qu’un autre Rainbow aura lieu en Australie au mois d’avril.

Plusieurs sites amateur ont été créés. Si vous êtes intéressés, faites des recherches sur Google avec « Rainbow Gathering » ou « Rainbow Family ».


L’après Rainbow.

Les tentes sont pliée, les sacs fermés l’aventure se termine, c’est le retour à la réalité.

Parti d’Airlie Beach avec 300 $ je suis arrivé ici sans un sou. Grâce aux 50$ que m’ont donné les Anglais que j’ai emmenés, j’ai encore ¾ du réservoir d’essence, assez pour aller sur Cairns. Adam m’a dit qu’ils auraient dû me donner au moins 100$, mais au moins, je ne reste pas bloqué sur place.

Ici tout le monde parle d’un Week-end à Cap Tribulations au Nord de Cairns. Guillaume, avec qui je m’entends bien, ma demandé si je voulais y aller, mais je lui ai expliqué que j’étais fauché. Avec l’envie que nous avions de continuer l’expérience pour quelques jours, nous avons fait un deal. J’ai un van mais pas d’argent pour l’essence et lui il est à pied mais avec des sous pour payer l’essence.

Melinda une française qui est venue avec Emeric voulait venir aussi, alors nous lui avons proposé de participer au deal, ce qui partage les frais.

Heureusement il y a un 4X4 qui fait des allers-retours pour les sacs et les tentes de tout le monde ce qui rend les 30 minutes de marche dans le bush beaucoup plus sympathique surtout qu’ici la végétation est magnifique c’est très tropical mais sec. La saison des pluies n’arrivera qu’à la mi-novembre.

Avant le départ, petite pause à la cuisine qui reste encore quelques jours pour ceux qui prolongent l’aventure encore un peu. Un pote de Melinda, Aloo qui viens du Japon, voudrais aussi venir, alors nous voilà parti tous les 4 pour un week-end sur le bord de la plage de Noah Beach à Cap Tribulations.

Comme si les aborigènes me disaient de faire attention, je me suis éclaté le pied sur une racine qui sortait du sol. Pas aussi méchant que l’an dernier sur la plage en Irlande, mais y manque un bon bout de viande. Un peu de Bétadine et d’antiseptique, merci maman pour la trousse à pharmacie bien remplie, et on est parti.

Le van démarre au ¼ de tour, mais je lui fais confiance. Pour bien le mettre dans le bain, 45 minutes de pistes pour un Rodéo endiablé à 4 dans le van. Là, on prie pour ne pas éclater un pneu. Guillaume en copilote, on part direction Cairns, où nous allons passer la nuit. Meghan m’a donné l’adresse de la maison ou quelques-uns passeront la soirée.

A la nuit tombée, et après avoir demandé 2 fois la route, nous arrivons. La maison avec une terrasse en hauteur perchée sous les palmiers et autres arbres exotiques, est remplie d’une dizaine de personnes du Rainbow.

Tout le monde a pu se laver, avec du savon s’il vous plaît, et nous avons fait un bon petit repas. Il y avait même de la viande, chose que l’on n’a jamais vue au Rainbow.

Après avoir nettoyé mon pied sous la douche, et dans de l’eau chaude salée, je me suis fait un bon bandage pour soigner cette blessure qui n’est pas belle à voir.

Petit à petit, tout le monde s’endort sur la terrasse, en repensant à la belle aventure que nous avons vécue.


Noah Beach, Cap Tribulations.

Aujourd’hui direction Noah Beach.

Avant de partir, on fait un arrêt à la laverie pour nettoyer les habits qui nous rappellent trop le Rainbow par l’odeur qu’ils dégagent.

La route qui nous mène à Noah Beach est magnifique. Elle longe le bord de la cote sur les premiers kilomètres. Nous nous arrêtons sur une plage pour pic niquer rapidement. Guillaume qui n’a vu de l’Australie que le Rainbow, découvre petit à petit les autres merveilleux décors dont regorge ce pays. Il ne peut pas résister à une petite baignade avant de repartir.

A notre gauche, le soleil se couche lentement derrière les montagnes, tandis qu’à droite, la mer change petit à petit de couleur, laissant apparaître au loin les premières étoiles. Nous arrivons à l’embarcadère du bac qui traverse la Daintree Rain Forest river, pour nous plonger lentement dans la forêt tropicale humide. La nuit est tombée, et maintenant, les immenses feuilles et la hauteur des arbres, nous plonge dans le noir le plus complet, la route slalom entre les arbres, comme si elle s’y frayait un chemin. Après quelques passages difficiles à 4 dans le van, nous arrivons enfin au point de rendez-vous.

Nous allons rester dans un genre de camping qui ne coûte que 4$ par nuit. L’aménagement est très rudimentaire. Il y a des WC, sans douche ni eau potable, et des emplacements pour les tentes et les camping-cars.

Mes 3 compagnons de route montent leur tente, il est tard, alors nous allons juste faire à manger, et nous coucher.


J’en rêvais, l’Australie l’a fait.

Réveil tranquille ce matin, le van est complètement a l’ombre grâce aux immenses feuillages des arbres tropicaux qui nous entourent. Je découvre de jour le site sur lequel nous nous trouvons, la forêt est omniprésente, pendant le «P’tit Déj», nous apercevons même des Iguanes d’au moins 1,5 mètres qui se baladent autour des tentes.

Après la rivière au Rainbow, ici c’est la mer qui fait office de lave-vaisselle. C’est la fête pour les poisons, avec qui je partage les restes du «P’tit Déj» lors du nettoyage à l’eau salée, sans produit vaisselle bien sûr, toujours au vinaigre.

La magnifique plage de sable blanc bordée par la forêt a été notre lieu de vie du matin au soir. Avec guillaume, nous avons commencé par une baignade, suivie d’une séance de freezbee. Après toute cette énergie dépensée, retour au van pour prendre le frais, et jouer de la guitare avec les quelques personnes autour qui s’entraînent au Tin Wistle.

Quelle n’est pas ma surprise, lorsque je vois arriver Adam qui est toujours dans le coin, et qui reste dans un camping une plage plus haut. Il embarque sa planche de surf et nous retournons sur la plage.

Le freezbee, le surf, la bronzette ont bien remplis notre journée, il est temps d’aller manger.

Toujours dans le même esprit nous mangeons tous ensembles sur la plage, où nous avons fait un feu de camp.

Je viens de finir un château de sable avec Ochina, une petite de 4 ou 5 ans qui était avec sa mère au Rainbow.

Les guitares, percussions et didgeridoo se posent petit à petit autour du feu. La nuit tombe. Sous mes yeux, je vois apparaître la copie conforme de l’image que je me faisais de l’Australie, il y a quelques mois dans le froid de Dublin.

Je m’imaginais être sur une plage paradisiaque, jouer de la guitare avec pleins de potes assis autour du feu sous un ciel couvert d’étoiles, et bien j’y étais, tout était parfait. J’en rêvais l’Australie la fait.

Fini les vacances.

Ces derniers jours passés sur la plage de Noah Beach ont été plus que reposants. J’ai passé mes journées sur la plage à me baigner, joué au freezbee, et surtout à jouer de la guitare. Il y avait toujours quelqu’un pour jammer, que ce soit des mandolines, des guitares, des perçus ou des chanteurs. Un soir, des aborigènes sont venus nous rendre visite. L’après-midi ils ont parlé de la manière dont ils vivent, et ensuite, ils ont joué de la guitare avec nous. Le soir autour du feu, ils nous ont expliqués comment survivre dans le bush, les dangers, et les précautions indispensables pour ne pas prendre trop de risques, dans cet environnement hostile et sauvage.

Bien qu’il reste toujours quelques tribus qui vivent de manière très sauvage, la plupart ont été rattrapées par la société moderne, et comme chez les indiens d’Amérique, l’alcool fait des ravages dans leur communauté. En voilà une arme « pacifique » qui a bien aidé à conquérir le pays.

J’ai été très déçu de voir à quel point ils étaient « amochés » en fin de soirée. Une chose aussi m’a beaucoup choqué, c‘est la relation qu’on les Australiens avec les aborigènes. Ils restent ébahis devant les aborigènes, même s’ils sont ivres morts, et qu’ils racontent n’importe quoi. Je ne pense pas que de les conforter dans leur déclin soit le meilleur moyen de rétablir un équilibre social entre les communautés, ni une manière de se faire pardonner les dérives du passé.

Samedi soir nous sommes tous repartis pour Cairns pour une soirée dans la maison où nous étions restés quelques jours plutôt.

Après avoir branché le PC sur des enceintes de plus de 200Watts, nous avons fait la fête tous ensembles.

Quand la soirée a commencé à dévier en soirée techno, je suis sorti préserver mes oreilles en jouant de la guitare.

Un guitariste ma rejoint un peu plus tard, il est guitariste professionnel, nous avons tape le bœuf ensemble. Son style principal est le Jazz manouche, mais mon niveau ne me permettait pas de le suivre dans cet envole musical. Il m’a néanmoins montré quelques suites d’accords sympas. Nous avons ensuite improvisé sur des morceaux de jazz que je connaissais, et pour terminer, bien sûr, nous avons joué des bons vieux blues, qu’il a tout de même enrichis de quelques accords tordus.

Le lendemain, nous avons profité du dimanche pour nous reposer, et jouer un peu de guitare pour changer. La mère d’Ochina a beaucoup aimé un de mes morceaux, et m’a demandé de lui apprendre. C’est un morceau que je joue tout le temps, je l’ai composé en Irlande, et à chaque fois que je rencontre quelqu’un qui joue de la guitare il me demande de lui apprendre. J’essaye de l’apprendre au plus de personnes possibles comme ça peut être qu’un jour je rencontrerai quelqu’un qui joue ce morceau sans savoir que c’est le mien. Adam l’a appris lorsque nous étions à Airlie Beach, dès que je pourrai en faire un enregistrement correct, je le mettrai en ligne sur le site, il s’appellera Rainbow.


Plus un sou en poche, il est temps de travailler.

Voilà un mois jour pour jour que je voyage, et comme j’étais parti d’Airlie Beach avec seulement 300 $ je n’ai vraiment plus un sou en poche.

Le temps passé au Rainbow ne m’a rien coûté, et tellement apporter, mais maintenant le retour à la réalité est très dur.

J’ai dû demander à mes parents qu’ils me donnent un coup de pouce financier pour me permettre de vivre le temps de trouver un boulot. Ils m’ont vire 150 E sur mon compte français que je savais débiteur de 50 E. J’ai retiré 40 $ pour acheter un peu de nourriture et de l’essence pour le van. Lorsque j’ai regardé mon compte sur Internet, j’ai eu la mauvaise surprise de voir qu’un prélèvement de 90 E avait été fait par l’assurance que j’ai prise avant de partir. Je ne me rappelais plus que j’avais un débit tous les mois. Il est donc urgent que je trouve n’importe quel boulot au plus vite.

J’ai alors remis mes chaussures, que je n’avais pas portées depuis plus d’un mois, et je suis parti au centre-ville de Cairns avec 3 potes qui cherchent eux aussi du boulot. Bianca et Tina 2 allemandes, et Russell un Australien. Les filles veulent travailler dans des fermes équines, ou faire du fruit picking. Je ne suis pas bien chaud pour ce genre de boulot qui ne rapporte pas tant que ça, et te casse en deux en rien de temps. Ce sera vraiment une option si je ne trouve rien dans les prochains jours. J’ai donc fait le tour des restaurants, des auberges de jeunesses et des agences d’emplois de la ville.

En moins de 2 heures, j’ai trouvé un boulot de nuit dans un Kebab Turc, paye 10$ de l’heure pour 7h00 de travail par jour. Le patron est un peu louche, il veut me payer en liquide une partie de mes heures, ce qui fait que je ne pourrais pas récupérer les taxes dessus en partant d’Australie. Mais je dois vraiment bosser, alors je commence à 16h00 pour un test.

J’ai tout de même continué à chercher, et j’ai trouvé un autre job dans le restaurant d’un Pub. Le même genre qu’à Airlie Beach. Le chef n’est pas là, mais je dois revenir demain pour voir avec lui.

Depuis ce matin je ne me sens pas très bien, et en fin d’après-midi, je commence à me sentir très mal. Fièvre, mal à la tête, les bras et les jambes engourdies, je ne me sens pas de travailler 7h00 à faire des Kebabs. Je retourne donc au Kebab pour annuler le RDV de 16h00. Le patron n’est pas là, mais un autre responsable me dit de revenir demain.

Sur le chemin je suis passé devant une agence ou j’ai rempli un dossier, mais vu comme j’ai l’air malade, je ne me fais pas d’illusion.

En fin de journée nous nous sommes tous retrouvés, au parking ou nous étions garés, pour un petit casse-croûte.

J’ai reçu un coup de téléphone de l’agence ou je venais juste de remplir le dossier. La personne au téléphone m’a proposé un job de Kitchen Hand dans un centre de vacances, à 45 minutes de Cairns, je dois commencer le lendemain matin à 8h00.

Je suis retourné à l’agence en essayant d’avoir une tête correcte pour ne pas montrer que je suis malade. J’ai eu un petit entretien pour tester mon anglais, et pour me donner les détails concernant le boulot.

Je serai payé 15 $/h en semaine, et 19$/h le week-end. Je devrai même avoir le logement gratuit pour les 1premières semaines. Maintenant il n’y a plus qu’à espérer que je ne sois pas malade demain.

Nous retournons à la maison, où ils me donnent un antibiotique naturel, du « Silver Colio » puis, je suis parti me coucher.

Thala Beach Lodge.

6h00 du mat, je me réveille en pleine forme. L’antibiotique naturel a très bien fonctionné. Je prends une douche, remplis les papiers pour l’agence que je n’avais pas pu remplir la veille, pour les déposer au passage.

Pour aller à Thala j’ai besoin d’essence, Bianca ma prêtée 20$ ce qui devrait juste suffire.

Je suis arrivé à 7h00 avec le réservoir d’essence vide. Je me présente à l’accueil, et je commence de suite.

Me revoilà dans l’ambiance cuisine, après avoir passé 1 mois dehors, dont 15 jours dans les bois, sans électricité, ni eau courante. Je me retrouve enferme dans une cuisine immense, au moins 4 fois celle du resto à Airlie Beach.

A midi je finis de bosser, je mange avec les autres employés de la cuisine. Enfin un vrai repas, assis à une table.

Le cuistot me dit d’aller à la réception pour demander une chambre afin d’attendre 17h30, l’heure où je recommence à bosser.

La réceptionniste me donne la clef, et me dit de la ramener avant 17h00, je lui explique que je n’ai pas de logement, elle donne alors un coup de téléphone, pour finalement me dire que je peux rester ce soir.

Me voilà parti à mon bungalow, et là, le bonheur ! Une immense chambre avec frigo rempli, télévision, salle de bain avec douche, et … baignoire !!!

Je ne résiste pas, et me prends un bon bain pour me décrasser à fond des restes du Rainbow.

Ensuite, avant de faire une petite sieste, je suis passé à mon van pour prendre quelques affaires, et ma guitare.

A 17h00, je suis retourné en cuisine, où nous avons eu encore un repas, avant de bosser jusqu’à 23h00.

En cuisine nous sommes 6 ou 7, dont un Suisse allemand, Heinz qui a l’air super sympa. Il vit en Australie depuis quelques années maintenant, et m’a dit qu’il ne voudrait retourner en Europe pour rien au monde. Il y a un autre cuistot, Dean qui a l’air bien cool aussi.

Le cuistot du matin, Paul, a l’air d’être un vrai con, mais on verra bien comment ça va se passer.

A la fin de la journée, je me suis fait 2 beaux gros sandwiches, avec tous les types de viandes que j’ai pu trouver dans le frigo, puis je suis retourné à mon Bungalow. J’ai allumé la TV, chose que je n’avais pas fait depuis quelques mois, et là, je tombe sur un concert d’Éric Bibb, un guitariste de blues acoustique que j’adore. Après avoir englouti mes sandwiches je me suis endormi, confortablement installé dans mon lit, en regardant le concert d’Éric Bibb.

Demain je bosse à 8h00, c’est dur de se remettre à vivre avec des horaires, mais le pire, c’est de porter des chaussures toute la journée, je n’en ai pas porté depuis plus d’un mois, et je choppe des ampoules de partout.

Les mois se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est le moins que l’on puisse dire…

Du Bush au Luxe.

7h00, le réveil sonne, mais je me prélasse dans mon lit jusqu’à 7h40. J’avais oublié comme c’est bon de dormir dans un vrai lit avec des draps.

A 8h00, je commence le boulot tranquillement, car il n’y a pas beaucoup de monde en ce moment.

A 10h00 je me fais un vrai «P’tit Déj», fini le riz au raisin sec avec du lait de soja du Rainbow. Croissants, viennoiseries, boonies et fruits exotiques composent maintenant mon «P’tit Déj» J’ai même appris à faire le chocolat chaud avec la machine qui fait la mousse sur le dessus. Fini aussi l’eau de la rivière, désormais, je jongle entre le jus d’ananas, d’orange, de pommes, mais surtout, de mangue.

A 12h00, lunch time, aujourd’hui, saumon fumé en entrée, suivi de roasted beef.

Vers 12h30, je retourne à ma chambre pour une petite sieste, pour récupérer les heures de sommeil de ce matin, puis après je joue un peu de guitare. Je commence à bien maîtriser le chant sur « Tomorrow morning » de Jack Johnson. Demain, je vais apprendre les parole de « Since I’ve been around » de The Waifs. (Voir la page musique sur le site pour plus d’infos.)

A 17h30, retour au boulot, mais avant, je me prends une bonne assiette de spaghetti bolognaise. En discutant avec Dean, j’apprends que les bungalows ou je suis logé coûtent 300$ la nuit. Il ne croit pas que c’est le 1er emploi que l’agence me propose, car normalement ils gardent ce job pour des personnes qu’ils ont déjà « testé ». Je pense que l’agence a dû appeler le cuistot de Airlie Beach que j’avais mis en référence sur le dossier que j’ai rempli, ou peut-être que j’ai juste beaucoup de chance…….

A 23h00 je finis le boulot. Comme d’habitude je me fais mes 2 sandwiches avec de la charcuterie, mais ce soir, je m’en fais un au saumon fumé. Je retourne ensuite à mon bungalow pour une bonne nuit de repos. Pour le moment ils me laissent dormir ici gratos, pourvu qu’ça dure !

Voilà donc une journée type au Thala Beach Lodge, pas très passionnant, mais bon, faut bien passer par là. On ne peut pas vivre d’amour et d’eau fraîche tout le temps.

J’espère pouvoir travailler ici plusieurs semaines, mais rien n’est sûr, car mon employeur c’est l’agence, et ils peuvent me demander de travailler ailleurs à tout moment. Tant que je travaille ici, c’est le jackpot, pas de logement à payer pour le moment. Heureusement, à 300 E la nuit, nourriture à volonté, et salaire plus que raisonnable, 15,94$/h en semaine et 19.16/h le week-end, même si j’ai dans les 30% de taxe, que je récupère en partant d’Australie, je devrais pouvoir pas mal économiser. Le chef m’a dit qu’il pouvait me faire bosser beaucoup d’heures si je voulais, je vais essayer de faire dans les 10h00 de boulot par jour, 6 jours par semaines, pendant plusieurs semaines.

Ici c’est l’endroit parfait pour se reposer, et économiser, car … y a rien d ‘autre à faire. C’est perdu dans la forêt, à quelques mètres de la plage, mais y a rien d’autre, si ce n’est des bungalows remplis de « bourges » qui payent 300 $ la nuit, et mangent au resto des menus à 100 $.

Pour vous donner une idée de l’endroit où je vis, vous pouvez aller faire un tour sur le site http://www.thalabeach.com.au et y a même une version en Français http://www.thala.com/fr.

Fini le boulot à moi les vacances !!!

Voilà 6 semaines de passées à Thala Beach Lodge ou j’ai travaillé en tant que kitchen Hand. Et bien heureusement que j’étais bien payé, sinon j’aurai pété les plombs.
Bien que je fusse dans un centre de vacances 5 étoiles, ce n’était pas vraiment le Paradis……

Mes journées étaient toutes les mêmes. J’avais l’impression de revivre la même journée en boucle. Je n’avais de contact qu’avec les cuistots qui se trouvaient tous à l’autre bout de la cuisine, ce qui limitait vraiment la discussion. Heureusement, Heinz, le Suisse Allemand, était vraiment quelqu’un de bien, il prenait le temps de discuter avec beaucoup d’intérêt.
Heinz s’occupait le plus souvent de la pâtisserie, et sachant comme je suis gourmand, je vous laisse imaginer….. A chaque fois qu’il préparait un dessert, il en laissait plus au fond des plats, qu’il n’aurait dû. J’ai passé 6 semaines à finir les glaces, les mousses au chocolat, les coulis en tous genres. Le week-end, c’était à chaque fois Noël, car il y avait les mariages, ou autres repas d’entreprises, et il me gardait toujours des parts de gâteaux, ou de pièces montées. Pour manger après le boulot, il me préparait des sandwiches avec le pain frais qu’il venait juste de faire cuire.

A la carte du restaurant il y avait de la meringue, et quand il en préparait, je la partageais avec Trish, une serveuse d’une soixantaine d’années qui était vraiment sympa. Ca me faisait de la peine de la voir « trimer » presque tous les jours, y compris le dimanche. A son âge, cette pauvre femme devrait plutôt passer ses week-ends à jouer avec ses petits-enfants, au lieu de servir des « bourges ». Voilà donc à peu près les seules personnes sympathiques avec qui je travaillais. Le cuistot du matin, Paul, était bien tel que je l’avais cerné les premiers jours, un vrai con.

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais c’est le genre de personne qui s’en fout d’avoir de bonnes relations avec ses collègues de travail, qui te parle comme à un chien, te demande de faire tous les travaux les plus pourris, comme laver un four le dimanche, 10 minutes avant la fin de la matinée.
Plus tard, j’ai su que c’était pour ça qu’il travaillait le matin, car il n’y a besoin que d’un seul cuistot, et il ne sait pas travailler avec les autres.
Herbert le chef de la cuisine était quelqu’un de pas facile à vivre. Déjà j’ai horreur des « You know what I mean ? » qui veut dire  » Tu vois ce que je veux dire ? ». Il le répétait sans cesse à chaque fin de phrase, c’était un tic. La première semaine il était super sympa, et une fois la période d’essai terminée, il a changé complètement d’attitude. Au début, les boissons étaient à volonté, il me les proposait lui-même, mais après il nous demandait de ne boire que l’eau du robinet, mais néanmoins avec des glaçons, car il faisait entre 40 et 45°C dans la cuisine. Plus de jus de fruit, plus de chocolat chaud, plus de croisant, la misère.
Il va même jusqu’à utiliser du café Leader Price pour les employés. Un jour, il s’est trompé dans la préparation d’un plat, et il était prêt à le jeter, si un cuistot ne lui avait pas dit de me le donner pour mon repas. J’ai alors entendu un sifflement du fond de la cuisine, comme si quelqu’un appelait un chien, et bien sûr, je ne me suis pas retourné, sachant que c’était pour moi. Il a alors crié  » Ho ! Guillaume ! Tu le veux ça, ou je le jette ?  » Là, j’étais dans une position très délicate, ma fierté ne disait de ne pas le prendre, mais quand j’ai vu cette assiette garnie de légumes, et surtout d’un magnifique pavé de bœuf, mon ventre a été le plus fort, et j’ai accepté avec un beau sourire d’hypocrite.
Sur les 6 semaines où j’ai travaillé là-bas, j’ai vu 3 cuistots démissionner suite à des engueulades. Une des serveuses m’a dit qu’il bossait ici depuis 8 ans, et que c’était tout le temps comme ça. Je lui ai demandé s’il était réputé pour sa cuisine, et elle m’a dit, bien au contraire, il n’a pas changé les menus depuis 8ans, et la nourriture n’est pas si bonne que ça. Lorsque je lui ai demandé pourquoi ils le gardaient, elle ma répondue  » It’s a mister « . Tout ça pour dire que mon expérience dans la cuisine d’un restaurant 4 étoiles a été beaucoup moins sympathique que celle d’un restaurant de Backpacker.
Après avoir passé 10 à 11h00 en cuisine, je retournais à mon Bungalow.
Mon temps libre de 12h30 à 17h00, je le passais à rattraper les heures de sommeil qui me manquaient.

Le Bungalow était perdu dans la forêt, et il y avait une quinzaine de magnifiques perroquets qui chantaient sans arrêt, assez fort pour les entendre, même avec les fenêtres fermées.
Vous les entendrez sur l’enregistrement qui se trouve ici.
C’est un enregistrement que j’ai fait avec Adam, un des jours ou je ne travaillais pas. C’est sur un morceau de Jack Johnson qui s’appelle Rodéo clown. Dans cette forêt, il n’y avait pas que des oiseaux, j’ai eu quelques jours la visite d’un Gecko, une sorte de lézard vert fluo, avec des gros yeux noirs (voir photo), Il m’a fallu 3 jours avant de le trouver. Je l’entendais chanter et bouger tous les soirs quand j’allais me coucher, j’en ai d’ailleurs écrit une chanson, mais je n’ai pas encore mis de musique dessus.
Un jour, j’ai eu la visite d’un Iguane qui est venu fouiller dans ma poubelle que j’avais laissée sur la terrasse. Je l’ai filmé, car j’ai enfin pu acheter un nouvel appareil photo numérique. Cela a été mon plaisir du mois. J’ai vu plusieurs modèles, mais j’ai craqué pour le Canon IXU50. C’est, je crois, le même que Rémy avait, il est robuste, et de bonne qualité. Je n’ai pas acheté le nouveau modèle, il était à 100$ de plus, et avait les mêmes fonctions, mais un écran plus grand, et donc plus fragile, c’est-à-dire pas bon pour moi.

Roberto, un serveur qui vivait dans le bungalow à cote de moi, était la seule personne avec qui je pouvais vraiment parler, et j’étais la seule personne avec qui il parlait, car nous étions les uniques employés à dormir sur place. Comme il n’y avait rien pour cuisiner dans les bungalows, je lui apportais un sandwich tous les soirs vers 23h30 / 00h00, après le boulot. C’était le moment de détente de la journée.
Roberto est un Backpacker aussi, il vient de l’ile de Malte ou je suis allé en 1984, mais je ne m’en rappelle plus, je n’avais que 5 ans. Il travaillait en tant que serveur, et me remplaçait, les jours de repos ou je ne travaillais pas.
Il m’a rassuré lorsqu’il est revenu le 1er matin, et ma confirmé ce que je pensais de Paul.
Le soir, il ne voulait plus faire les remplacements, car il s’était engueulé avec le Chef Herbert.
Je vais descendre sur Cairns pour essayer de vendre mon van au meilleur prix Roberto est parti pour Darwin, mais après 1000kms, il a cassé le moteur de son van. C’était le même modèle que le mien, et le garagiste lui a racheté 100$…


Adieu Big banana !

Lundi 7 Novembre à 23h00, j’ai quitté la cuisine pour la dernière fois.
Le chef m’a dit au revoir très furtivement, alors que Heinz m’a souhaité bonne chance pour la suite de mon voyage, en me disant que ça avait été un plaisir de travailler avec moi.
Trish aussi est venue me dire au revoir.
C’est toujours agréable de se sentir apprécié par des gens qu’on aime bien.
Je suis donc retourné à mon Bungalow avec le sourire jusqu’aux oreilles.
Roberto qui doit rester jusqu’à vendredi m’a rejoint pour notre dernier casse-croute.
Demain, c’est lui qui me remplacera à 8h00 en cuisine.

Le lendemain matin je me suis levé vers les 9h00, pour rendre ma clef et les draps.
Big banana ne voulait pas démarrer, je me suis vu bloqué sur le parking, avec un Van à « foutre à la poubelle ».
Après près d’une demie heure, j’ai réussi à le faire partir, je pense que ce n’était que parce que le parking était vraiment en pente, et le « carbu » avait dû se noyer.

Une fois arrivé à Cairns, je me suis garé sur un parking gratuit, et j’ai contacté ceux de mes potes qui étaient encore là.
Après 6 semaines, presque tout le monde est parti, mais il restait Russell, et Bianca qui partait le lendemain pour Melbourne.

Le soir j’ai pu dormir dans le Park, derrière la maison Rainbow, mais je ne pouvais pas rester plus longtemps, car les agents de la commune auraient pu leur faire des ennuis.
J’ai donc cherché un coin sur Cairns pour la 2ème nuit.
Je me suis garé à l’Esplanade, où il y avait déjà quelques vans stationnés.
Le matin, nous avions tous un avertissement de la commune, nous interdisant de camper ici.
Je continue la collection, et je l’ai rangé avec celui que j’avais reçu il y a quelques semaines.

De toute façon, il fallait que je trouve un camping pour pouvoir faire le ménage dans le van, et mettre toutes les chances de mon côté, pour en tirer le meilleur prix possible.
J’avais également fait des affiches que j’avais collées sur tous les panneaux d’affichage de la ville.
J’avais regardé le prix des autres vans à vendre, et constaté que les prix étaient beaucoup plus élevés qu’à Brisbane, là où j’avais acheté le mien.
Les 1er prix étaient aux alentours des 4000$ Aus, et ils n’étaient souvent pas aussi beaux que Big Banana.
Je n’avais pas de contrôle technique, car il ne passait pas, et les réparations avoisineraient les 1500$.
Mais ici, beaucoup de vans circulent sans le contrôle technique.
J’ai donc affiché le prix à 3700$, car je pensais que l’acheteur normal voudrait faire descendre le prix d’au moins 1000$, si ce n’est pas plus.
Si la vente devait me prendre trop de temps, je le laisserai partir à 2500 ou 2000$.
Sachant que je l’avais acheté 2700$ il y a 4 mois, à 2000$, et que ça me ferait encore une location pas chère du tout.

Maintenant, les affiches sont posées, il ne me reste plus qu’à attendre un coup de fil, et à faire le ménage.

Je suis retourné au camping le Sun Land, où j’avais été avec Adam, avant le Rainbow.
Les gérants sont vraiment très gentils, la dame s’est même rappelée de moi.

J’ai payé 15$ la nuit, pour un site avec le courant électrique, c’est correct.
A côté de moi, il y avait 3 français bien sympas.
Le soir nous avons joué un peu de guitare, et le matin, ils sont partis très tôt.
Pour ma part, je me suis levé vers les 10h00, et j’ai commencé le grand nettoyage de Big Banana.
A 14h00, alors que tout était étalé dehors autour du Van, j’ai reçu un coup de téléphone de 2 anglais.
Le gars a commencé à discuter le prix au téléphone.
Je lui ai néanmoins fixé un RDV à 15h30, pour voir le Van, et parler du prix.
J’ai du tout ranger à grande vitesse, et je suis parti à une station d’essence pour acheter de l’huile, et faire les niveaux.
Ils ont fait le tour du Van, et l’ont bien aimé, mais n’ont pas voulu l’acheter, à cause du contrôle technique qui n’était pas fait.
Je suis alors retourné au camping, désespéré, et j’ai repris mon ménage.
Le lendemain, j’ai quitté le Camping, car il se trouvait à 15 minutes du centre, et ce n’est pas facile pour faire visiter le Van, surtout si les clients n’ont pas de moyen de locomotion.

J’ai donc pris une chambre pour la semaine au Leo’s Backpacker qui se trouve être l’ancienne armée du salut.
Les bâtiments ont été réaménagés, et il y a même une piscine.
Les chambres sont très correctes pour un prix 80$ la semaine, lorsque les autres auberges annoncent des 20 ou 25 $ la nuit.

Aujourd’hui, j’ai reçu un autre appel pour le van, encore un anglais, je lui ai donné rendez-vous devant son auberge, et il est immédiatement tombé amoureux du van !!!
Après avoir fait un tour, il m’a dit aussitôt qu’il le prenait.
Et là, tenez-vous bien, il n’a même pas négocié le prix, il me le prend à 3700$, soit 1000$ de plus que le prix que je l’ai payé il y a 4 mois.
Je n’allais pas lui demander de négocier le prix, alors que l’affaire était déjà conclue.
Comme cela avait été le cas pour moi lors de mon achat, il a besoin de quelques jours, pour le transfert de l’argent depuis son compte anglais.
Quand j’aurai l’argent, il aura le Van.
Je ne crie pas victoire tant que les 3700$ ne sont pas sur mon compte.
Malheureusement, j’ai cassé le chargeur de mon téléphone.
Cela a été un vrai problème, car j’attendais son coup de fil de confirmation.
Je commençais à être très inquiet, mais comme par magie, je l’ai rencontré en ville.
Après avoir tourné 2h00 en ville, j’ai enfin trouvé un magasin qui avait un chargeur de téléphone pour Smartphone.
J’en ai profité pour acheter aussi une batterie de rechange pour mon appareil photo.

Le lendemain, après avoir vidé le van de mes dernières affaires, je suis allé faire le plein d’essence, et je suis allé le retrouver à son auberge.
Coup de sueur froide lorsqu’il m’a demandé le document du contrôle technique, je lui ai donné celui que j’avais, mais qui datait d’un an.
Il a aussi voulu remplir un imprimé de transfert de véhicule.
Au fond de moi, je savais bien que ces papiers n’avaient aucune valeur, car le van était toujours au nom des allemands.
De toute façon, c’était eux qui étaient hors la loi, et ni moi, ni le nouveau proprio.
Après ces formalités, je lui ai donné les clefs, et il m’a donné les 3700$ en liquide.
Je ne faisais pas le malin dans la rue en allant à la banque.
J’ai tout de suite réservé un billet d’avion pour le jour même, direction Brisbane, départ à 20h00, arrivée à 10h00 le lendemain, pour 129$.


Ma vie de baroudeur a pris fin avec la vente de Big Banana.

Fini les réveils par la police, les pannes en tous genres, mais c’est aussi la fin du voyage libre, de l’assurance d’un toit, même lorsque on est fauché, au même titre que la découverte des merveilleux paysages au volant de Big Banana.
Pour mettre définitivement fin à cette période, je suis passé chez le coiffeur, me suis rasé, et j’ai quitté mon look « pseudo Hippie » que j’avais depuis le Rainbow.

Et bien un van c’est plus gros qu’un sac à dos !!!!
Pour porter mes affaires, maintenant je n’ai que mon pauvre dos, et en arrivant à l’embarquement je me suis rendu compte que j’avais 45kg à transporter.
A 5$ par kg supplémentaire, « ça le faisait pas trop », j’ai dû virer de la bouffe pour me rapprocher des 20 kg, mais j’ai gardé le pot de Nutella.
Ne faut pas pousser quand même.
Je suis arrivé à réduire jusqu’à 40kg, mais l’hôtesse ne m’a fait payer que 40 $ au lieu de 100$, c’est gentil !

Après quelques orages pas super sympas, je suis enfin arrivé à Brisbane, j’ai récupéré mes affaires, et j’ai pris le bus pour le centre-ville, ou j’ai réservé une chambre au Billy Backpacker pour 25$ la nuit.
Au 2ème arrêt, une fille avec une guitare est montée dans le bus, je lui ai demandé si elle connaissait une auberge moins chère. Elle reste au Bulk Backpacker pour 18$ la nuit.
Je suis donc parti avec elle.
Mélanie est Française, elle joue un peu de guitare et chante.
Elle a même bossé un peu sur Melbourne, où elle a passé les 2 derniers mois.
En arrivant au Bulk, nous avons retrouvé un pote à elle, Julien, qui finit son aventure Australienne, après 12 mois de voyage.

Apres avoir posé les sacs, nous sommes sortis dans un pub, le Down Under.
Après ces derniers mois sauvages au Tropic, le fait de me retrouver en ville avec un climat tempéré m’a fait bizarre.
J’ai froid, et je suis obligé de porter des chaussures tout le temps.

L’ambiance Pub dance techno, ce n’est pas trop mon truc, mais nous sommes tout de même rentrés à 3h30 du mat.

Aujourd’hui je suis allé à la gare des bus, pour prendre mon ticket pour Lismore, là où je dois retrouver Adam.
Le départ n’est que pour demain matin, alors nous avons été faire un tour sur le Lagon au River Side.

Le soir nous avons joués un peu de guitare à l’auberge.
Deux ou trois personnes nous ont rejointes, dont un anglais qui a chanté toute la soirée, bien aidé par la bière je pense…

Mardi 17 novembre 11h00 Am, je monte pour la 1er fois dans le Bus pour une longue distance.
Quel changement après 4 mois en van.
J’arrive 4h00 plus tard à Lismore.
Il est 16h00, car ici il y a 1h00 de décalage.
Me voilà dans un nouvel état, fini le Queensland, c’est le New South Wales.

Cet état est le plus peuplé, il abrite la plus grande ville d’Australie, Sydney.
Le climat y est tempéré.
Les températures descendent rarement en dessous des 10°C et peuvent atteindre les 40°C en été.
L’état est divisé en plusieurs régions : Côtières avec les belles plages et les parcs nationaux.
Les Blue Montains, et Snowy Montains, ainsi qu’une région plate qui recouvre les 2/3 de l’état.

Adam est venu me chercher dans la 405 Peugeot de sa mère.
Il habite le Chanon, dans une grande maison de bois posée sur le haut de la colline, avec une vue sur la plaine et les montagnes.
Il m’a fait faire le tour du propriétaire dans le Gator, une sorte de Quad à 6 roues, qui passe presque partout. (Voir photos).

De retour à la maison, nous sommes passés à table…
La mère d’Adam est Anglaise, et les bonnes manières étaient de mise lors du repas.
Tout d’abord elle nous a placés autour de la table, dans un ordre prévu stratégiquement au préalable.
Ensuite, tout le long du repas, j’ai dû rester concentré pour ne pas faire de faux pas, en me trompant de verre, d’assiette ou de couverts, et surtout en gardant bien la bonne position.
Bref, un repas offert avec beaucoup de gentillesse, mais où l’on n’est pas du tout à l’aise.
J’avais l’impression de manger chez des futurs beaux-parents pour la 1ère fois…

Le soir j’ai été dormir dans un bungalow pour invités qui se trouve dans le jardin.

J’ai finalement passé la semaine chez Adam.
Il m’a fait visiter la région, nous sommes allés dans endroits magnifiques qui ne sont pas touristiques, avec des chutes d’eau, des rivières, des falaises, des creeks, etc…
Lorsque nous restions à la maison, nous jouions de la guitare, ou alors nous allions nous balader en Gator, ou encore en moto cross.
J’avais l’impression d’être dans le décor du Seigneur des anneaux, il y avait même les grands arbres, mais ceux-là ne parlaient pas, ni ne marchaient.


Byron Bay

Après avoir passé la semaine chez Adam, nous sommes descendus sur Byron Bay.

J’avais entendu parler d’un Backpacker vraiment bien sur Byron Bay qui s’appelle l’Art Factory. Adam ma donc conduit jusqu’à ce fameux Backpacker, et j’ai pris une nuit en dortoir.

Maintenant que je voyage en Backpacker je commence par ne prendre qu’une seule nuit, de façon à tester l’endroit, et si ça me plait je « book » ensuite pour plusieurs nuits. Cela évite les mauvaises surprises.

L’Art Factory c’est plus qu’un Backpacker c’est un complexe qui regroupe Backpacker, camping, cinéma, restaurant, pub, Tropic Spa …
A l’ origine L’arts Factory a été créé par des artistes dans les années 70, et il est devenu une référence pour la scène rock, depuis les années 80.
Le Backpacker ne se limite pas à de simples dortoirs, il est aussi possible de dormir dans des Tepees indiens, des bungalows d’Islande, des chambres avec des lits à 3 étages, ou dans un bus à 2 étages, etc…
Mais ce qui m’a vraiment plu là-bas c’est : l’ambiance relaxante et tranquille grâce à un lac au milieu et la forêt qui nous entoure, les différentes animations telles que le volley Ball, le tennis de table, le jonglage, les leçons de deedgeridoo, que l’on peut aussi fabriquer soit même…. Ce que j’ai tout particulièrement aimé, c’est le fait de se retrouver avec beaucoup de gens qui aiment la musique, et qui se rencontrent pour jouer ensemble.

En fin de compte je suis resté là-bas 3 ou 4 semaines, et j’ai passé le plus gros de mon temps à jouer de la guitare, à me relaxer sur les hamacs ou à la piscine. Il y avait même un Jacuzzi.
Tous les mardis soir, il y a le Talent Show qui permet à ceux qui le veulent, de jouer sur scène, ça peut-être de la musique, de la danse, du jonglage, ou encore même des comiques…
Jimmy un hollandais avec qui je jouais souvent est un habitué du talent show. Il y joue tous les mardis depuis les 2 mois qu’il est à l’Arts Factory. J’ai fait une vidéo d’une de ces prestations, c’est une compo perso.
Bien que je sois bien plus à l’aise maintenant pour jouer devant des amis, ou du public, lorsque l’on tape le bœuf, je ne me sentais pas encore prêt à jouer sur une scène.

Un jour où je jouais tranquillement devant mon tepee, Mary, une Allemande, est venue me demander si je voulais faire un morceau avec elle au talent show.
Je n’étais pas bien chaud, surtout qu’elle est venue me le demander 3 heures avant que le talent show ne commence, et avec une chanson que je ne connaissais pas.
Je lui ai malgré tout proposé d’essayer, et que si ça ne « sonnait » pas trop mal, on le jouerait. Elle est donc partie chercher son lecteur CD, et j’ai écouté le morceau en question.
C’est un titre interprété par la chanteuse qui s’appelle « Joss Stone », et le morceau « Fell in love with a boy » c’est un genre de soul musique, j’ai été chanceux car il n’y a que 3 accords. Mais choisir un morceau de Soul music pour le jouer uniquement avec une guitare et une voix, ce n’est pas très facile à bien faire « sonner ». Après quelques essais, nous avons néanmoins réussis à le faire bien tourner, et nous avons décidé de le jouer au Talent show.

L’expérience a été intéressante, mais frustrante et stressante. Je ne suis pas encore assez à l’aise sur une scène. Bien que nos potes nous aient dit que c’était bien, je n’étais pas très content de moi. Je sais que sur scène ce n’est jamais aussi bien qu’en répétition, mais c’est le stress qui fait que ça ne sonne pas aussi bien que normalement.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, alors à la prochaine occasion de jouer sur scène, ou devant du public, je n’hésiterais pas, en espérant cette fois que j’aurais un peu plus de quelques heures pour apprendre et répéter le morceau.

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En résumé l’Arts Factoy a été vraiment une excellente expérience, grâce au lieu un peu magique, mais aussi au contact des personnes que j’ai pu y rencontrer. Alors si vous y allez, n’hésitez pas à camper plutôt que de rester dans un dortoir. La vrai bonne ambiance se trouve du côté camping. Il y a beaucoup moins de buveurs, bringueurs, et beaucoup plus de personnes qui savent apprécier les vraies bonnes choses.


RAINBOW TEMPLE

Après l’Arts Factory, je suis parti au « Rainbow Temple » avec Alex, un Franco-allemand.
En route, nous nous sommes arrêtés pour nous baigner dans plusieurs chutes d’eau magnifiques, puis nous sommes descendus au grand marché du « Chanon ».
Au marché, nous avons recherché des personnes qui pourraient nous indiquer la direction du « Rainbow Temple ». Un Temple qui se trouve à Rosebank, au nord de Byron Bay.

Ce Temple est un lieu très particulier. Vous ne trouverez aucune brochure, ni info dans les livres touristiques. Ce temple n’est connu que par le « bouche à oreille ».
Vous pouvez y séjourner pour 20$ par jour, avec nourriture comprise, ou encore ne payer que 10$, mais en faisant quelques tâches ménagères, ou encore en préparant les repas. Si vous n’avez vraiment pas d’argent, vous pouvez rester sans payer, mais effectuer des travaux en échange.
Lorsque nous sommes arrivés, Guy le gérant, nous a dit que ce qu’il préférait, c’était que l’on paye 10 $, et qu’on l’aide à faire à manger, ou le nettoyage.
Il se trouve qu’Alex est Charpentier, alors lorsqu’il a proposé ses services à Guy, il a été vraiment enchanté. Nous avons ainsi travaillé sur le temple, où un des piliers était un peu vieux, et devait être changé.
Au temple l’ambiance y est vraiment tranquille. Nous avons passé 1 jour 1/2 à changer ce pilier, qui n’aurait dû nous prendre qu’une seule demie journée de travail en réalité, mais le Rainbow Temple c’est ça, c’est vraiment de vivre tranquille, sans prise de tête, et cela, dans une ambiance familiale.
Nous avons ainsi passé 3 jours au Temple, avant de retourner sur Byron Bay.
J’ai ensuite pris le bus pour Brisbane, et Alex est parti dans le sud, pour passer le nouvel an prés de Perth.


Merry Christmas, et Joyeux Noël !

Après avoir passé 3 jours de relaxation au Rainbow Temple, nous sommes retournés sur Byron Bay, le jeudi 14 décembre.
Je suis, bien sûr, repassé à l’Arts Factory, où j’ai retrouvé mes amis Canadiens. Simon m’a dit qu’ils partaient pour Wood Ford, où un festival de musique aura lieu sur 5 jours, du 27/12 au 2/01. Ils partent là-bas pour travailler aux préparatifs et à l’installation, ainsi, l’entrée aux concerts leur sera offerte en échange.
Pour le nouvel an, j’ai prévu d’aller à Sydney, rejoindre Adam, mais auparavant, pour Noël, je vais aller à Brisbane rejoindre des amis, avec qui j’étais en collocation l’an dernier à Dublin en Irlande. Ce sera ainsi le 3ème Noël que nous passerons ensemble.
Jeudi matin, j’ai pris le bus pour Brisbane, et je suis retourné au « City Backpacker ». Le soir, Jess est venu me chercher, et nous sommes allés chez les parents de Kristy qui organisaient une soirée pour Noël.
Cette soirée était une Garden Party pour les employés du père à Kristy.
Il y avait un groupe de musique Irlandaise, l’ambiance était très sympathique, malgré que je me sois un peu cru un jour de 14 juillet à l’Elysée.
J’ai rencontré quelques-uns des amis d’enfance de Jess et Kristy, car elles se connaissent depuis longtemps.
Plus tard, Jess est moi sommes partis jouer de la guitare, au bord de la Brisbane River. Nous n’avions pas joué ensemble depuis Dublin, c’est-à-dire depuis plus de 6 mois.

Le lendemain, je suis parti m’installer chez Kristy. Elle m’a encore très gentiment accueillit, comme elle l’avait déjà fait en juillet, lorsque Rémy et moi venions juste d’arriver en Australie.
Je suis resté chez elle 6 jours, et les 6 autres jours chez Jess, ou j’ai passé Noël avec sa famille.
Pendant les quelques jours précédant Noël, Kristy, Jess et moi, nous sommes retrouvés pour quelques Pic Nic, Barbecue, et surtout pour jouer de la guitare, ce qui nous a rappelé quelques bons moments Irlandais.
Les barbecues à la période de Noël, avec des températures avoisinant les 40C, c’est bien spécifique à l’Australie.
Je ne vous cache pas que je n’ai pas du tout l’impression d’être en Décembre, et je ne me rends pas bien compte que bientôt, c’est une nouvelle année qui commence.
Comme en Irlande, ici on ne fête pas Noël le 24 au soir, mais le 25 décembre.
Toute la famille de Jess s’est retrouvée dans sa maison, d’abord autour du sapin de Noël à l’intérieur, avec la climatisation à fond, car dehors il faisait plus de 40C, et plus tard dans la soirée quand la température était devenue plus supportable, nous sommes allés sur la terrasse, pour un excellent repas que le père de Jess avait cuisiné au Barbecue.
Voilà donc mon Noël Australien.

Maintenant nous approchons du nouvel an. L’idée du festival de Woodford me trottait dans la tête depuis quelques jours, et j’ai alors décidé de ne pas aller à Sydney. Premièrement parce qu’il est presque impossible de trouver une auberge de jeunesse, et aussi à cause des tarifs des avions, ou des bus qui sont extrêmement élevés.
Et puis 5 jours de festival en plein air, avec entre autres, le célèbre Éric Bibb (voir le récit Thala Beach Lodge.) ont suffi à me décider.
Je suis donc parti acheter une tente et un matelas, car là-bas, il n’y a que le camping comme solution d’hébergement.
Jess et Kristy ont décidées de venir au festival pour quelques jours, Kristy qui à une voiture va donc nous conduire jusqu’à Wood Ford.

Si vous voulez des infos sur le Festival allez faire un tour sur le site web suivant :

http://www.woodfordfolkfestival.com


Woodford Folk Festival.

Que dire d’autre à propos du festival, si ce n’est que c’était « BLOODY WICKED » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (Traduction : « Trop de la balle » en Aussies.)
Whoua ! Si tous mes nouvel-ans pouvaient être comme celui-là, ce serait le vrai bonheur.
Pour commencer, Kristy est venue nous chercher chez Jess. Nous avons tassé les sacs dans sa petite voiture, branché le IPod sur le poste de radio, et nous sommes partis, direction Woodford.

Une fois arrivés, les filles sont parties monter leur tente du côté camping, pour les personnes qui ne restent que quelques jours, et moi, je suis allé au camping destiné à ceux qui restent 5 jours.
J’ai commencé par me balader un peu partout, mais je ne trouvais aucun endroit qui me plaisait. Après quelques minutes, guidés par le son délicat provenant de la scène blues, j’ai trouvé LE spot parfait, sur la colline qui surplombe le plateau Blues.
J’ai alors monté ma tente pour la 1ère fois. J’ai essayé de voir d’où venait le soleil, mais je n’ai pas pu trouver un endroit assez à l’ombre. Ce n’est pas grave, de toute façon j’ai prévu de me lever tôt, pour profiter des concerts qui commencent chaque jour vers les 10h00, pour finir vers les 1h30 ou 2h00 du mat.

Une fois ma tente montée, je suis descendu … à la scène blues, rejoindre Jess and Kristy. Nous avons commencé à écouter un groupe de blues Australien « The Big Easy » qui a gagné plusieurs Awards. Le guitariste était un fan de Stevie Ray Vaughan, ce qui était parfait pour moi. Il a même écrit une chanson sur le défunt musicien.
Après ce groupe, toujours à la scène blues, nous avons vu un autre australien « Ash Grunwald ». Il interprète ce que j’appelle le nouveau blues, il est seul sur scène, joue de la guitare, et en même temps se sert de ses pieds en guise de percussions.
Ça m’a vraiment fait plaisir, de voir une scène remplie d’un public de 13 à 70 ans, qui dansait et appréciait du delta blues, « nouvelle sauce ».
Le groupe suivant était un genre de style Gospel, avec une chanteuse qui se la jouait un peu, sans en avoir les moyens.
Nous sommes donc partis faire un tour sur le site du festival. Mais laissez-moi-vous présenter un peu le Woodford Festival :
– Le festival de Woodford est un événement d’importance Internationale, qui dure six jours et six nuits. Il présente plus de 2000 interprètes, et 400 événements, avec des concerts, danses, ateliers, forum, théâtre de rue, festival de film, classes de comédie, un festival d’enfants, des ateliers d’art , cabarets, et autres événements spéciaux, dont un spectacle de feu.
Ce festival comporte des interprètes australiens et Internationaux. Il s’étend sur plus de 140 Hectares, avec plus de 20 scènes, et plus de 150 000 spectateurs.
Voilà pour vous donner une petite idée. Il ne faut pas oublier qu’ici c’est l’été, et que le festival se termine par le nouvel an, alors tout cela apporte quelque chose d’assez magique.

Comme souvent en Australie, une ambiance Hippie planait sur le festival. Les gens étaient tous relax, et gentils. Je n’ai pas vu une seule personne en colère pendant les 6 jours, il n’y avait pas un papier au sol, aucune détérioration des structures.
Seulement 3 ou 4 policiers se baladaient tranquillement. La plupart des stands pour la nourriture étaient Biologiques. Tous recyclaient leurs déchets, et il n’y avait pas de stand de multinationales, telles que Mc Donalds et compagnie. L’Australie est un autre pays pour nous Européens, mais parfois je me demande si ce n’est pas carrément un autre monde.

Donc, après notre petite balade découverte du Village du festival, nous sommes partis vers la scène appelée le Big Top, où il y avait un groupe de musique Africaine « Afro Dizzi Act « .
Ensuite, tout le monde s’est rapproché de l’Amphithéâtre pour la cérémonie d’ouverture du Festival, dans un spectacle de jeux de lumières, et de marionnettes géantes.

Et le moment tant attendu est arrivé très vite, un peu avant 20h00, direction la scène Blues, pour assister à la performance musicale de « Éric Bibb ». Pour ceux qui ne le connaissent pas, et il en reste encore, Éric Bibb est un guitariste, chanteur de blues, américain, exilé en Angleterre. Il joue ce que j’aime appeler, du « Happy Blues ».
Seul sur scène, il s’habille simplement, et porte un chapeau. Il n’a pas besoin de plus, vu la forte présence qu’il a sur scène.
Tous les spectateurs ont été embarqués sur un bateau appelé Love (« A Ship Called Love», titre de son dernier album), conduit par les magnifiques mélodies jouées en figerpicking sur sa guitare acoustique, et surtout, bercés par sa voix de velours.
L’avantage des festivals comme celui-ci, c’est que le public ne se presse pas pour arriver au concert, j’ai donc pu m’installer idéalement juste devant la scène, et apprécier au maximum les 2h00 de cet excellent concert. (Voir photos.)
Pour plus d’infos sur Éric Bibb, allez faire un tour sur son site web : http://www.ericbibb.com Vous pouvez également écouter des extraits sur amazon.fr.


Après Éric Bibb, direction la scène Concert, pour écouter « Ember Swift » un groupe Canadien qui joue un mélange de folk, jazz, funk, punk, pop, classical, et reggae, sur des textes plus ou moins engagés. Ils sont trois très bons musiciens sur scène, dont une fille qui joue de la basse et du violon.
Pour finir cette 1ère soirée retour, a la scène blues pour écouter « Mia Dyson » une Australienne de 22 ans qui joue du blues rock sur guitare électrique, guitare steel, guitare slide et acoustique guitare super énergique sur scène c’est une belle découverte.

Les jours suivants ont été du même niveau, j’ai revu Éric Bibb 3 fois, et à chaque passage, il y avait de plus en plus de monde, grâce à l’effet de bouche à oreille du festival.
Tout au long du festival j’ai multiplié les concerts, et j’ai pu découvrir des dizaines de groupes, que je ne manquerai pas de revoir si l’occasion se présente.

Voici une liste de quelques-uns d’entre eux, que j’ai particulièrement apprécié, et que je vous recommande d’aller voir s’ils passent en concert près de chez vous :
– The Audreys, Jodi Martin, Fruit, Bomba, Josh Owen Band, The Kate Fagan Band, Jess McAvoy, The Dirty Three, etc…

Le soir du nouvel an, tous les groupes qui jouaient ont été vraiment généreux par le spectacle qu’ils nous ont offerts, et surtout « Ember Swift » qui a produit une prestation incroyable surement, portés par la magie de ce festival. Il est vrai que les artistes ont tous été séduits par l’ambiance extraordinaire qu’il y régnait.

Entre 2 concerts, nous nous retrouvions dans l’atmosphère chaleureuse de la « Chai tente », où de jeunes artistes performaient, ou lors d’ateliers tels que des cours d’harmonica, de Yoga, ou encore pour des conférences sur des sujets aussi variés que la musique, l’environnement, etc…

A la fin du festival, j’ai pris le Bus, puis le train pour Brisbane, car Kristy et Jess étaient parties quelques jours plus tôt.
Une fois de plus, je suis retourné au City Backpacker, mais je n’ai pu payer qu’une seule nuit, à cause de ma carte Visa, que je n’avais pas utilisée depuis 4 mois, et qui a été détruite par la banque, car la Caisse d’épargne l’a annulée, suite à trois erreurs de code Pin. . .
Voilà comment on se retrouve à l’autre bout du monde avec 45 cents en poche, et aucune autre possibilité de retirer de l’argent sur mon propre compte, pourtant bien approvisionné par mes salaires, et la vente de mon Van.
Je me suis vraiment vu dormir sous les ponts, au milieu des clochards du coin.

Au passage, le slogan de la caisse d’épargne c’est : « Et si une banque vous aidait à vivre mieux  » ? ? ? No Comment…

En fin de compte, j’ai, une fois encore, dû faire appel à mon père, qui m’a envoyé de l’argent par la Western Union. Le seul problème, c’est qu’avec le décalage horaire, les agences en France ouvrent, quand celles d’Australie ferment. J’ai eu la chance, une nouvelle fois, de tomber sur quelqu’un de super aimable à l’agence. Il est resté pour moi jusqu’à 20h00, au lieu de 18h00, pour me permettre de recevoir l’argent venant de France.
Mais comme je n’avais plus de carte de crédit, je n’ai pas pu réserver d’avion sur le net, ce qui m’a fait perdre 3 jours. J’ai dû demander à Jess et Kristy si je pouvais rester chez l’une d’elles pour quelques jours. Jess qui était seule chez elle pour la semaine a donc pu m’accueillir, le temps que je réserve mon billet pour Sydney, ma prochaine destination.


SYDNEY !

J’ai passé 2 jours chez Jess ce qui m’a permis d’aller au Flight Center, où j’ai pris un billet pour Sydney avec Virgin Blue, une des compagnies low cost d’Australie.
Lorsque je suis revenu de Cairns, mes bagages pesaient beaucoup trop lourd. J’ai alors décidé de laisser quelques affaires dont je ne me sers jamais chez Jess, car je devrais revenir à Brisbane prendre mon avion pour mon retour en France, en Juin – Juillet.
Jess m’a gentiment accompagnée à l’aéroport, ce qui m’a évité de prendre le bus avec mon sac à dos, ma guitare, et ma petite valise à roulettes.

Après 2h30 de vol, je suis arrivé à Sydney. J’ai pris le train, puis le Ferry pour aller à Menly, ou je devais retrouver Adam.
Le Ferry passe juste devant le célèbre Opéra House de Sydney. C’est sans doute à cause du mauvais temps qu’il faisait à Sydney, mais ce jour-là, je n’ai pas trouvé ce bâtiment si beau que ça. J’ai tout de même pris des photos, car c’est un symbole Australien incontournable.

Arrivé à Menly, Adam est venu me chercher, et nous sommes partis en ville pour trouver un Backpacker. Adam, qui a toujours son van, dors chez un ami qui a une maison au bord de la plage. J’ai trouvé un Backpacker au centre-ville, à 5 minutes de la plage, qui coute 30$ la nuit. Il n’y a même pas de prise de courant dans la chambre pour recharger les batteries du téléphone, ou de l’appareil photo!!! Malgré tout, j’ai réservé pour le week-end, ce qui me donne le temps de visiter la ville.
Et bien Menly, c’est Nul. A part la plage avec les surfeurs qui « se la jouent » y’a rien ! Un pauvre Pub avec des écrans télé de partout, et des restaurants.
L’ambiance de vie n’est pas agréable du tout, la population et plutôt « bourge ».
C’est à qui portera les plus chers vêtements, Quicksilver ou Billabong, et la voiture la plus « bof ».
Après avoir passé le week-end à Menly, je suis allé à Bondi, rejoindre une copine que j’ai rencontrée au festival de Woodford. Elle m’a accueillie chez elle, ce qui m’à, par conséquent, fait économiser des nuits en Backpacker.
Bondi est une ville beaucoup plus sympa. Les gens sont plus relax et moins « Show Off ». La ville est un peu plus grande et la plage beaucoup plus belle.
Ma copine m’a fait visiter les environs. Il y a une balade très sympa à faire le long de la cote, de la plage, puis sur les falaises qui surplombent la mer.

Comme je n’avais pas pu avoir plus de 300$ lors du 1er transfert d’argent, j’ai dû redemander à mon père de me faire un virement, mais cette fois plus important, car je suis moins pressé de recevoir cet argent que l’autre fois ou c’était vital pour moi, et je peux aller dans une vraie agence Western-Union, et non dans un bureau de presse, dans lequel, je le rappelle au passage, le gérant m’avait vraiment bien aidé en acceptant d’attendre jusqu’à 20h00 que le transfert soit fait.

Je n’ai finalement passé que 2 jours chez mon amie, car ne la connaissant que depuis quelques jours, je n’ai pas voulu abuser de son hospitalité, même si elle m’a dit que je pouvais rester tant que je voulais. . .

D’un autre côté, j’avais envie de passer quelques jours au centre de Sydney, car c’est quand même la plus grande ville d’Australie, et c’aurait été dommage de ne pas la visiter, surtout que je pense qu’il y a beaucoup à faire, et à voir.

Je suis donc parti mercredi pour le centre-ville, j’ai trouvé un Backpacker bien situé qui ne coûtait que 23$ la nuit.
Quelques jours plus tôt, Verena, une des Allemandes que Rémy et moi avions rencontrées à Harvey Bay, m’a envoyé un message pour la nouvelle année. Elle m’a dit qu’elle allait en direction de Sydney. Je lui ai donc envoyé un SMS, et il se trouve qu’elle arrive aujourd’hui même sur Sydney. Nous nous sommes donc retrouvés au même Backpacker.

Nous avons été nous balader dans le China Town, où elle a pris un Bubble Tea.
C’est un thé chinois avec des boules gélatineuses que l’on boit avec une grosse paille. Ce n’est pas mauvais, mais assez particulier… (Voir photo) Après cela, nous sommes partis vers Darling Harbour, ou nous avons vu un spectacle de Digeridoo. Nous sommes aussi passés dans une exposition de meubles, qui en fait était une sorte de foire au meuble, mais où il n’y avait personne. Nous avons passés 1 heure à essayer les bureaux de ministres, les nouveaux canapés, les lits et les fauteuils nouvelle génération, etc… On s’amuse vraiment parfois follement avec rien. . .

En fin d’après-midi, nous avons été au Jardin Botanique, et nous avons trouvé un cinéma en plein air qui coûtait 22$ la séance, mais en faisant le tour, nous avons déniché un rocher bien placé qui nous permettait de voir le film gratuitement.
Mais un peu avant que le film ne commence, un orage a éclaté, et nous nous sommes retrouvés trempés jusqu’aux os en 5 minutes. Nous sommes alors rentrés au Backpacker sous la pluie.

Le lendemain, nous avons continué à visiter la ville, et le soir, comme il faisait beau, nous sommes retournés au cinéma en plein air, où nous avons pu voir le film en entier.

Samedi, nous sommes allés au Power House muséum, c’est un musée des inventions qui retrace les plus grandes inventions de l’histoire Internationale, et plus particulièrement Australienne.
Je vous propose de regarder mes photos et vidéos, car la plupart de ces inventions fonctionnent. J’ai filmé quelques machines à vapeur très intéressantes, et il y avait aussi une Guitare bien marrante.

Après ça, Verena est retournée à l’auberge, mais moi je suis parti voir ce fameux Opéra House de plus près, et par beau temps.
J’ai alors trouvé cet édifice plus beau que lors de mon 1er passage sous la pluie. C’est finalement une belle Architecture qui arrive à se marier harmonieusement avec les immeubles, le parc, le pont (Harbour Bridge) et la mer qui l’entoure.

Pour rentrer à l’auberge, j’ai emprunté le parc et le jardin botanique, et j’ai trouvé un endroit où les arbres étaient remplis de chauves-souris géantes. J’ai pris quelques photos de ces « vampires » faisant la sieste la tête en bas, en attendant la nuit pour s’envoler.
Au fil de ma balade dans le parc, je suis aussi passé près d’une scène de concert.

Le soir même nous y sommes allés, et nous avons assisté à un concert gratuit, dans le cadre du festival de Sydney. Le concert a commencé avec un groupe de Jazz new Orléans, je ne suis pas trop fan, mais ensuite, il y avait un groupe de musique Jazz zydeco mélangeant musique Cajun, reggae, et blues. Il y avait vraiment beaucoup de monde. Le public était venu très tôt pique-niquer au parc, mais le soir venu, tout le monde s’est mis à danser.
Comme d’habitude, et bien que nous soyons à Sydney, il n’y a eu aucun débordement. Tout le monde était respectueux des artistes et des autres spectateurs, et l’organisation parfaite. On s’habitue vite à la qualité des événements Australiens…

Mardi je suis passé dans une agence pour prendre mon billet d’avion, car je ne peux pas le réserver en ligne, vu que je n’ai plus de carte de crédit. . . L’agence avait un problème informatique, et je n’ai pas pu prendre mon billet pour Melbourne.

Le soir, j’ai regardé sur leur site, il y avait encore des places, mais le lendemain, lorsque je suis retourné à l’agence, il ne restait des billets que pour samedi. Je dois donc rester 4 jours de plus à Sydney.

Verena qui part pour la Nouvel Zélande reste jusqu’à jeudi. Nous avons donc passé 2 jours de plus à visiter la ville.
Malheureusement, le temps n’était pas avec nous, il n’a pas arrêté de pleuvoir.
Cela limite les activités gratuites, nous avons pu aller un autre soir au Cinéma en plein air, et aussi à l’Art Gallery qui n’était, au passage, vraiment pas très intéressante.

Le reste du temps, nous sommes restés à l’auberge où il y a une bonne ambiance cette semaine. Beaucoup de voyageurs commencent leur visite de l’Australie par Sydney, et c’est un plaisir de discuter avec des personnes qui découvrent les joies du voyage et de la découverte.
L’auberge est surtout sympa parce que c’est une des moins chers de la ville, et elle n’est pas dans le quartier de King Cross qui se trouve être « le Bronx » de Sydney.

Le côté beaucoup moins sympa, c’est que quelqu’un a ramené dans ses bagages des « Bed Bugs », qui sont une sorte de petits acariens qui se cachent dans les lits, et vous piquent tout le long du corps pendant la nuit. Le Gérant de l’auberge est venu passer du produit pour les éliminer, mais nous sommes déjà quelques-uns à avoir des petits boutons partout, et ça gratte !!!!

Le beau temps est revenu les deux derniers jours, j’ai pu en profiter pour visiter encore un peu la ville.
Je suis allé dans le quartier appelé « The Rock », c’est un coin vraiment sympa qui m’a rappelé l’Irlande. Fini les grattes ciels de partout, les voitures dans tous les sens qui roulent à toute allure. Ici, il n’y a que des petits immeubles. Les rues sont plus petites, avec des magasins, des galeries d’art, des petits « Pubs » ouvert sur la rue, et avec de la musique live.
Il y a aussi une très belle vue de l’opéra House. J’ai d’ailleurs pris une très belle photo de nuit.
Je suis aussi retourné au Botanic Garden, où j’ai trouvé un endroit avec des dizaines de perroquets blanc qui viennent vous manger dans la main.
Je suis aussi retourné ou j’ai vu toutes les chauves-souris dormir, mais cette fois, j’y suis allé à la tombée de la nuit pour les voir se réveiller.
Il y en a des milliers dans le ciel, et elles sont vraiment impressionnantes par leur taille.

Vendredi soir, avec Adam, nous sommes sortis, et nous avons été au Pub L’Orient, dans le quartier The Rock. Il y a dans ce quartier, des pubs de tous les pays. Irlandais, Allemands, etc… Le soir en rentrant, j’ai longé le port d’où j’ai pu observer l’Opéra. Pas mal pour finir une bonne soirée.

Samedi à 2h00, j’ai pris le bus pour l’aéroport, puis à 4h00, j’ai sauté dans mon avion, direction Melbourne.
Maintenant que je suis là, je vais devoir trouve un boulot au plus vite, car il ne me reste que 400$ en poche, et je n’ai toujours pas reçu ma carte bancaire…
J’ai beaucoup misé sur Melbourne, parce que depuis 6 mois, tout le monde ne m’en dit que du bien.
Il parait que c’est une ville multiculturelle, où la culture en général, est beaucoup plus présente. Vais-je trouver quelques personnes avec qui je pourrai faire de la musique ? C’est un peu mon souhait, mais on verra bien ce que la vie m’apportera…


Melbourne, Victoria.

Après le Queensland puis New South Wales, me voilà dans un nouvel état d’Australie, Victoria.
C’est le plus petit des Etats australiens (la Tasmanie exceptée). Cet Etat connaît quatre saisons comme en Europe, et les maisons style vieille Europe prêtent au Victoria une atmosphère toute anglaise.
Melbourne, la capitale de l’état de Victoria fut, de 1901 à 1927, la capitale du Commonwealth.
Place financière et foyer culturel, Melbourne fut aussi, en 1956, le temple du sport, en accueillant les Jeux olympiques.
Le centre-ville rectangulaire est un mélange de bâtiments gothiques et victoriens, sur fond de quelques buildings de verre et d’acier.
En matière d’art, Melbourne est indiscutablement la capitale de l’Australie.
C’est ici que se trouve le Victorian Arts Centre, coiffé d’une sorte de mini tour Eiffel rachitique que les Melbourniens qualifient de cornet de glace renversé.
Pour arriver, il m’a fallu 1h30 de vol avec la Qantas Airlines. Ce n’est pas une compagnie Low Cost, alors on a droit à un snack, et ils passent même des films.
Arrivé à Melbourne à 18h00, je vais prendre un ticket de bus pour la ville.
La femme assez désagréable oublie de me demander ou le chauffeur doit me déposer, je me suis dit qu’il fallait lui dire dans le bus. Je paye 20$, et attends le bus. Je vois alors une autre compagnie à 15$. Le bus arrive, j’embarque, et je dis au chauffeur que je veux aller au Eildon Mansion, un Backpacker que l’on m’a recommandé déjà 2 fois. Le chauffeur me dit qu’il ne dessert pas cette partie de la ville, et qu’il peut me laisser à un arrêt de tram. Un peu énervé d’avoir payé 20$ pour être déposé devant l’auberge, et de devoir prendre le tram, je demande au chauffeur de me laisser à une autre auberge de la ville.
Il me conduit au Flinders hôtel, en centre-ville, et me donne un bon pour une nuit gratuite.
A la réception, la personne me dit que je dois prendre 3 nuits, pour bénéficier du bon de réduction. Après un rapide calcul, j’accepte, car cela me fait la nuit à 19$ au lieu de 25$, et je ne trouverai pas une autre auberge à moins de 19 $.
Je m’installe dans la chambre de 8 personnes, où il y a 2 coréens, et bien sûr, des allemands.
Je pars faire un tour en ville pour découvrir Melbourne, il est 19h30.
En remontant Elizabeth Street, je vois un café internet avec un panneau, « Staff Wanted », je rentre, et demande s’ils cherchent toujours du Staff. Le gérant du magasin me dit qu’il cherche toujours, et qu’il a un bon feeling avec moi. Il me propose de revenir à 20h30 pour m’expliquer plus en détails.
Voilà à peine 2 heures que mon avion a atterrit, et j’ai déjà trouvé un boulot. Quel record !
Vu qu’il ne me reste que 300$ en poche, ce job va me permettre de vivre, et peut-être d’avoir le temps de chercher un autre travail, si celui-là ne me plait pas.
Apres le rendez-vous de 20h30 il me dit que je commence lundi à 13h00, pour un training de 4h00 avec Kara, une canadienne.
De retour à l’auberge qui est une vraie usine, 11 étages, une salle de concert au sous-sol, un bar au 1er, et je ne sais combien de personnes. Je me pose dans la salle commune pour écrire mon journal.
A cote de moi, il y a une fille qui écrit aussi son journal, et nous commençons à discuter. Elle me dit qu’elle a acheté une guitare il y a 5 jours. Elle s’appelle Alisja, et viens de Russie (Kurdistan). Elle voyage en Australie depuis 1 an déjà, et compte rester ici encore un an.
Nous décidons de trouver un coin tranquille, pour jouer, mais ici, ce n’est pas l’Arts Factory de Byron bay, nous sommes en plein centre-ville.
Nous essayons de jouer au fond de la salle internet, mais ça ne le fait pas, alors nous descendons dans la rue, et commençons à jouer à l’extérieur.
Je lui apprends « No Woman No Cry » de Bob Marley.
Mais nous n’avions pas pensé que nous étions Samedi soir, et vers minuit, la rue s’est couverte de monde, plus ou moins sobre, et notre jam session s’est vite transformée en busking. Les passants sont venus chanter et jouer avec nous, et au bout d’une heure, nous avions fait 30$, bien que nous leur ayons dit que nous n’étions pas là pour busker, mais que c’était le seul endroit que nous avions trouvé pour jouer de la guitare.
Quand tout le monde dépense de l’argent le samedi soir dans l’alcool, nous, nous en gagnons en jouant de la guitare, c’est beau la vie.
A 3h00 du mat, nous avons compté notre argent, et nous avons été mangés un bout avec cette contribution inattendue.
Dimanche, Alija et moi sommes parti à la plage de St Kilda, avec le vieux tram gratuit de Melbourne. Ici il y a plein de trams en ville, dans tous les sens. C’est bien plus sympa que les métros grisâtres sous terre.
Lundi je suis allé au café internet à 13h00, pour mes 4h00 de tests. Eddie le gérant n’était pas là, car il fait des études de droit dans le Queensland. Pour le remplacer il y avait ses parents qui eux n’étaient pas du tout au courant de mon arrivée. J’ai tout de même fait mes 4h00 de tests, avec Kara la canadienne.
Elle m’a montré comment faire les Smoothies, jus de fruits, etc. Que je dois faire aussi dans mon boulot. Vers 15h00 elle est partie, et c’est Paul qui l’a remplacé. Il m’a expliqué ce qui concerne l’informatique. A 16h00, il est parti aussi, et un Suédois est venu le remplacer. Il avait acheté un nouveau PC, et m’a demandé si je pouvais me débrouiller seul. J’ai donc travaillé seul, ce qui a été un bon test, et une bonne auto formation pour moi. Il était néanmoins à coté, au cas où j’ai besoin d’aide.
Un peu avant 17h00, le père d’Eddie est revenu. Contrairement à Eddie, je n’ai pas un très, très bon feeling avec lui. Il a été plutôt désagréable et froid, mais après tout, ce n’est pas lui mon patron.
Avant de partir, je lui ai demandé quand je devais revenir, et il m’a dit :
« ce n’est pas tes affaires, quelqu’un t’appellera », je connais la chanson…
Alors j’ai appelé Eddie qui m’a dit de voir demain les horaires disponible.
Le lendemain comme d’habitude personne n’était au courent et on me dit de revenir Jeudi car le manager sera là.
Tout c’est événement me décourage un peu surtout que toutes les personnes qui recherche un emploi que j’ai rencontré mon dit que ce n’était vraiment pas facile en ce moment.
Effectivement je n’ai vu aucune autre offre d’emplois en ville et j’ai envoyé près de 10 cv a des agences mais aucune ne m’a répondu ou pour me dire qu’ils avaient trop de demande et que cela prendrais du temps.
J’ai tout de même paye d’avance ma chambre à l’auberge pour 1 semaine afin d’être sûr de ne pas dormir dans la rue. A présent il ne me reste que 50$ que je vais garder pour acheter à manger pour la semaine.

Si je n’ai pas de travail Mardi prochaine je n’aurai plus un sous et il me faudra alors trouver un moyen de retourne sur Brisbane pour prendre mon avion de retour en France, ce sera la fin de mon aventure Australienne.

Mercredi je suis allé faire un tour autour du stade de Melbourne ou se déroule en ce moment l’Open de tennis d’Australie. Je n’ai pu voir que les alentours car le prix des billets est exorbitant.
Pour retourner à l’auberge je suis passe par un Park et je suis tombe sur le Bowl Stage, c’est une scène de concert en plein air permanente. Il n’y avait pas de concert mais c’était ouvert alors je me suis posse sur la scène pour jouer un peu de guitare, j’avais une scène rien que pour moi quel bonheur.

Apres quelques heures de guitare je suis retourne à l’auberge et je suis allé faire des courses pour la semaine, je n’ai dépensé que 25$ mais mes repas vont ce limité à des sandwichs des pâtes et des soupes chinoisent.

Le soir j’ai reçu un coup de fil d’Éric un Français qui était dans la même auberge que moi à Sydney. Je l’ai retourne au Pub de son auberge ou il était avec quelques amis, je ne veux pas reste enfermer à regarder des films sous prétexte que je n’ai pas d’argent, je ne suis pas obliger de dépensé des sous pour faire la fêtes.
Apres 2 ou 3 parti de billard nous sommes parti en ville pour chercher un pub plus anime, heureusement que j’ai gagné au billard car je n’aurais pas pu payer de parti.
Éric, Alexia, une copine a lui et moi sommes parti à la découverte de Melbourne by night, et bien pour la ville soit disant culturel d’Australie nous n’avons pas trouvé un seul pub ouvert gratuit, pas un seul pub avec de la musique live.
Pour finir nous sommes allés au pub de mon auberge qui s’embler être le meilleur choix, nous y sommes tout de même resté jusqu’à 5h00 du mat.

Jeudi je me suis lever à 11h00 et je suis allé voir ce fameux manager pour être enfin fixer sur mon avenir. Et bien lorsque je suis arrivé pas de manager et personne pour m’aider!!! J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Eddie pour la énième fois mais il n’était pas là j’ai donc laissé un message. Il ma rappeler plus tard pour me dire de voir avec Kara la canadienne et enfin j’ai pu avoir mes horaires de travail. Je vais tout de même continuer de chercher un boulot car je ne suis pas bien confiant avec ce boulot vu l’organisation catastrophique qui y règne.

L’après-midi Éric m’a dit qu’il aller à l’open de tennis et qu’il avait un moyen d’entrer gratuitement. Il m’a dit qu’il fallait trouver une personne qui sortait du stade et qui voulais bien donner son ticket. Une fois arrive au stade j’ai appelé Éric qui se trouver alors a 2iem l’entrer, je lui ai dit que l’on se retrouver à l’intérieur si on pouvait avoir des tickets.
J’ai donc cherché une personne avec une bonne tête et dès le 1er coup j’ai récupérer un ticket. Je suis passé à l’entrer, le gardien ma poser des questions tel que : a quel heure est tu rentrer ce matin, qui a tu vu, a quel entrer est tu rentrer… je n’en avais aucune idée mais j’y suis allé au bluff et je suis rentré.

Me voilà donc dans le stade de l’Open de tennis d’Australie en possession d’un ticket d’entrer d’une valeur de 95$, presque 4 fois la sommes d’argent qui me reste pour vivre….

J’ai appelé Éric mais il n’a pu avoir de ticket et il est rentré à son auberge, qu’à cela ne tienne, je suis à l’intérieur, je vais assister au match. Je ne sais pas du tout qui joue mais je rentre sur le terrain central et là je vois Amélie Mauresmo qui s’apprête à disputer la semi final, parfait je trouve une bonne place juste à droite d’Amélie et assiste au match. J’ai même failli 2 fois de suite recevoir sur la tête la balle d’Amélie.

Le soir à la tombe de la nuit je suis allé voir le feu d’artifice car aujourd’hui c’est l’Australian Day, la fête nationale. Apres je suis allé rejoindre Éric et Alexia a leurs auberge, c’est leur dernier soirée ici il reparte faute de boulot.

Voilà donc une semaine de passe à Melbourne, j’ai déjà travaille 3 jours et tout ce passe bien. Les clients sont plutôt sympa et le travail pas trop pénible.
Je ai juste a donné un numéro de pc et encaisser l’argent lorsque ils ont fini, je dois aussi faire des smoothies, sorte de jus de fruit avec de la glace et aussi des cafés. Je ne bois pas de café alors je ne sais pas si ils sont bon ou pas mais pour le moment personne ne sait pleins et les tasses sont vide.
Dans le magazine ont joué des mp3, j’ai apporté une sélection personnel que je joue toute la journée, Keb Mo, Éric Bibb, Clapton, Diana Krall, Jack Johnson, The Waifs, ect… C’est l’occasion parfaite pour moi de faire découvrir de nouveaux artistes au plus grand nombre, ça les change de la même soupe que l’on passe à longueur de journée à la radio.
Aujourd’hui 2 personnes mon fait des remarques très positive sur la musique, exactement ce qu’il me fallait pour continuer ma propagande musical.

Au magasin il y a un client régulier qui est un schizophrène, il se met à crie si il est contrarie, il a des prix réduit sur tous les produits et je ne le savais pas au début mais maintenant je fais bien attention et aujourd’hui il m’a fait un sourire, j’espère que ça va bien ce passe avec lui.

Pour le moment je suis toujours à l’auberge mais je commence à faire des recherches pour un appartement pour m’installer 1 ou 2 mois le temps de faire des économies pour finir mon voyage. L’auberge me coute 150$ par semaines et se trouve à 5 minutes de mon boulot donc si les apparts me coute plus cher ou est trop loin je resterai à l’auberge qui est propre et confortable.

Loneliness in Melbourne.

Hi everyone, Today it’s a sunny day in Melbourne not too hot and my good mood is back.
Yesterday I was thinking of leaving Melbourne and going to Perth or going back to Sydney because Melbourne was very boring to me.

I’m staying in a horrible hostel of 11 floors where the people are not attractive at all. They are drinking the all day and they are not the kind of people I want to hang out with.

But I’ve met a girl where I work, she’s not working with me she’s a customer and work in the cafe next door.

She’s German and her name is Nicola, we see each other almost every day and I can say she’s my only friend in Melbourne, that a weird feeling because since 7 months now that I’m traveling Down under it’s the first time that I don’t have a « Crew ».

Yesterday she gave me her phone number and I think we’ll go out some time probably on Saturday.

What are the odd!!?? It’s been a week that I’m lonely and yesterday, again, I met Rachel a friend of mine from the Arts Factory in Byron Bay, she stays at a friend house out of the town but we planned to meet later in the week.

So it’s becoming better and better every day and I’ll see how it goes but I very hopeful for the next weeks in Melbourne and I’ll need time to know the city but it can be a lot of fun.

Today, I applied to work as a volunteer at the Blues and Roots Festival in Byron Bay in April the lineup is amazing and I really want to go it’s going to be a lot of fun again.

I love Melbourne!!!

Finally!!!! I found the Melbourne I wanted to see.

Yesterday, Rachel asked me out and we’ve been to a PUB in Brunswick Street, the Bar Open.
First of all Brunswick Street it’s the street to go if you want to have fun. It’s like 15 minutes’ walk from the city center, no more big buildings, here you can see the sky, 2 or 3 floors pretty old and dirty, just how I like it.

Music everywhere and the people are not the same drunk, show off, boring people that I’ve seen in the city center. So I’ve been to this PUB, first I thought I’ll have to pay, like in every PUB I’ve tried to go in town, not at all, they didn’t ask me for my ID.
Once inside a Live Band playing some kind of Ska, Funky, Reggae, and Rock, very nice. 9 People in the band around twenty something. So I found Rachel and her Friends, 1 guy and 1 girl who come from Melbourne. So I’ve asked them some information about Melbourne and the guy told me to find the BIG Magazine which is the Bible of Music in Melbourne. There are all the bands in town for the week by genre and place and he told me that I can find people to play with, and that what I wanted.

So I’m not in a Band yet but I’ll try and do everything I can to play, play, play, play and play.

Day off at St Kilda.

Another day in Melbourne, but the days are followed but do not resemble.

I was off and that’s a good thing because I don’t really have the time to visit the city when I work.

My shifts are from 3h00 pm to 9h00 pm, I know you’re thinking, he has the all morning but you know me, I’m pretty lazy on the morning and I like to chilled out on the night so I usually go to bed pretty late and wake up just in time to go to work.

Well today it was different. I’ve planned a late breakfast with Nicola so I got up at 11h30 and met her at the train station then we caught the tram to St Kilda, which is the beach side of Melbourne.

When we got there we’ve been to a little restaurant and ordered a breakfast, egg Josephine for her and French toast for me. Once we were full, we’ve been to the beach where it was a beach volley competition after that we’ve been to a café on the beach side.

Well that’s not the interesting part of the day. The think is we’ve been very close the all day, like holding our hands, having the smiles… you know what I’m talking about, but we didn’t kissed.

I kind of love those moments, where both knows that something’s going on but none what’s to go further, we’re just enjoying this moment. Later on, we’ve been to a park; we lay down on the grass next to each other but nothing more just being well.

In fact we’ve spend the day like this and it was really nice, we went back to the city center of Melbourne around 5pm because she’s been invited by a family friend to go to a classical concert.

Before we leave each other we stayed a bit at the train station and we had our first kiss, it was so natural. Then she left to the train and I went to my backpacker.

To be continued … sorry I’ve got to meet her now because she arrived too late at the concert, such a shame.

We’ve been to the Cinema and we watched the movie North Country, it’s a true story about a woman who returns to her hometown with her 2 children after a failed marriage. She’s got a job in the iron mines in northern Minnesota, but she discovered she was working with men who were uncomfortable working with women; the story is about sexual harassment.

That was my Sunday, pretty nice I reckon. I’ve got sunburns on my face but it doesn’t really matter I will sleep well tonight.

I fired somebody :'(

A new week start today, and I hope this one is going to be as nice as the last one.

This week I’ve got to find a flat because I can’t live anymore in a Backpacker, it’s too expensive 150$ /week and it’s not really relax at all, I need my space.

The thing is that I just earn 300$ a week if I work 5 days a week which is not a lot so I need to find another job in part time or ask for more money.

Today there’s one guy who came back from holiday and I was worry about losing my full time job and being just in part time because we are 4 people to work. Tonight my boss asks me to call one girl and to fire her. My boss is Korean and don’t really speak English.

So I did, I had no choose, I felt bad for her because she is a backpacker as well and I wouldn’t like to be fired but in the other hand it was good for me because now I will have more working hours.

She drives me crazy!!!!!

Today I got angry against the mother of my boss, she’s taking care of the shop while my boss is in Queensland to study law.

She doesn’t speak English and that’s fine I can understand but she’s never happy. I know the way I work and I do my job very well. She always has something bad to say, Kara the Canadian girl who work here told me that she’s a bit weird but MAN!!! She’s more than that.

Anyway I try to keep my control because I need my job but it’s a shame because the job is nice and the customer are very nice and happy with me.

There is one who learn to speak French and he comes every day to ask me to read some sentences and words, is very kind and sometimes he gives me some cookies, chocolate and stuff.
There’s a couple of girls who fancy me it’s funny, I looooove it.

That’s it for today, now I’m going to the cinema with Nicola and tomorrow I’m off so I have to get up early and find a flat.

Ho yes today it’s a big day because I received my Mp3 player with 40GO of music and videos, it’s so good to listen my music.

Byebye everyone and leave a comment I’ll reply.

Enough with the Backpacks!!!!

Hi, I don’t know if many people read my blog but it doesn’t matter I don’t give up and keep on writing.

Yesterday I was off and the target of the day was to find a flat or at least visit a flat.
I’ve called something like 25 people and just 5 answered the phone to tell what the flats were already rented and for the others I left a message on the answering machine.

Actually one answered and I went to visit the flat. The flat is close to Brunswick street, well close on the map because it took me 45 minutes to get there and once there the guy told me that it was available on the 28th of February, a way to far for me I don’t want to stay in a backpack for 3 others weeks.

I came back to the hostel and decide to move to another hostel. I’ve packed my stuff to be ready for the day after. Then I went to a backpack 2 blocks away from where I work. It’s cheaper, 133$ for a week.

Back at the backpack, I received 2 phone calls and I’m going to visit 2 flat, one on Saturday and one on Sunday. They both closer than the one I’ve seen today and quit close to my work.

I hope they are going to be nice because I really want to move and be installed, and then I will have time to visit the city and get a social live in Melbourne.

Today I moved to the other backpack, I’ve booked for a whole week, thus I hope it’s not going to be awful.

At work everything is fine, just the old lady who’s always angry, but Kara told me that she doesn’t like boys.

There is a customer who’s a schizophrenic and he screams when he doesn’t like something and today I asked him to repeat what he wanted and he said stop to do you’re smart ass!!! Well that wasn’t very nice but he’s sick so I just let it go.

Ho and one lady told me that my coffee is very nice, that’s cool because I don’t drink coffee so I didn’t know how it was, but I’m sure Jess your coffee is MUUUUCH better than mine.

That’s it for today but feel free to send comments if you have any questions.

From bad to worst.

That’s a nice title, « From bad to worst » so positive!!! No it’s a bite dramatic as Kristy would say, but it’s kind of true. Yesterday I’ve moved to another backpacker because the one I was since 3 weeks was horrible.

Well the new one, the kitchen closes at 10pm when I finish to work at 9 – 9h15 it’s not cool and usually I stay with Nicola for a while to wait for her train so I can’t eat.

The room 16 people, just guys and guys smell that a sad reality, last night I’ve start itching myself, thought they were bed bugs again!!! This morning I went to the reception and ask to move to an eight beds dorm just for 5 days instead of 7 days.

So I went to my new room and there was a man on his bed smoking a joint and watching a movie, I said, « Hi, my name is Guillaume and he said, « Salut, moi c’est Thomas », he’s French!!!! Ho my god what am I doing here??

Well it’s not so bad, he’s cool and he has a computer so I can download some movies on my player, that’s cool, I’m such a profiteer sometime.

Then for the rest of my day I did my laundry, thanks to the Australian washing machine who don’t wash, I’ve got 2 cloths who are still dirty I can’t get of the dirt, and I went to work it was bloody busy, 2 or 3 customers told me  » How can you work on your own here it’s so busy you have to be everywhere » that true, I have to make the coffee, the smoothies, the juices, the hotdog, help the people with the computer to burn, to print, to find the website they want, to send they pictures by mail, etc… That’s a busy job but I like it.

The days are going fast, I can drink the rest of the shakers when I make smoothies or a juice, I listen my music, I meet a lot of people, I don’t have a boss with me all the time, and I have free internet.

Today the Manager, Tristan, who was supposed to come back 3 weeks ago, came to the shop for 5 minutes, checked his mails and left, so I don’t know what’s going on but I hope I’ll talk to him later, rather the angry old lady, to know about my roster, and the rest.

I’m off tomorrow and I’m going to see 2 flats one far and one close to where I work, but the one I really want I’m going to see it on Sunday.

I will let you know, bye.

Positive thoughts it’s the solution!!! Really? Bullshit!!

Last night after work I ran to my backpack before 10pm to have the time to quickly cook something. After that I went back to work to go online and check for more room to rent.

Around 12 I went back to the backpack and I went to have a look in the Pub downstairs if me French roommate was there but I didn’t find him.

I was on my way to go to bed when somebody called me. It was a girl who comes to the shop sometimes and I don’t really know her but I’ve talked to her once. She’s a bit… different, She has piercing, tattoo, cloth that I don’t even know the name in French but she seems nice and friendly so I went back to the Pub and we had a chat and a drink.

Tonight in the Pub it’s a Drag queen’s night and the girl is a friend of the drag queens. It was very funny and it was the first time that I had the opportunity to talk with a drag queen.

At 1:30 am the girl left and I was on my second way to go to bed when I met my roommate. I stayed with him and his 10+ French friends and I went to bed around 2:30.

Today, I woke up at 9:30 because I’m going to see a flat in Parham, which is pretty far. At 10:00 I went to the kitchen to make myself a breakfast and a sandwich for my lunch so I won’t have to come back here and I can see more flats. Thank the backpacker!!! You asshole the kitchen was close. 10:00 to 11:00 perfect time to clean!!!

So I bought a nice breakfast, donuts and cold milk and try to find the tram to go to the flat, off course I got lost but I wasn’t very late, I’ve visited the flat. It’s a nice little house and the people, a couple, seem to be nice, they are calling me to give me an answer. The house to far from where I work I’ve got to take to trams and it takes 45 minutes if I don’t miss one.

As I was on the area I’ve called another person, I had to take a tram that I’ve just missed then I walked because on Saturday there is a tram every 30 minutes. I got there late and the people told me that they are looking for someone for a year but I just want to stay here for 2 or 3 months max.

After that visit I’ve called the other person that I have to see at 3pm but he told me that he was busy and to email him to arrange another visit.

Tonight I’ve printed more flats and I will call them and go to do some visits tomorrow. Anyway I’ve got that visit tomorrow and the flat seems very nice so finger cross.

What a crap day, I seek to go ahead in everything, to do the most I can to make my life as well as I wish.

I’m always thinking positive but it’s been so hard and demoralizing this past few months that I don’t know if I want to keep on trying.
It might be a sign; it’s maybe time for me to stop traveling.

For the last 3 years I live so many awesome experiences, I laughed, cried, loved, learned, grow up, I have lived a filled life and now I feel like it’s time to use those knowledge by putting together a long-term life.

I still have dreams, thoughts and hopes that fit with the traveler’s life that I’m experiencing now. It’s probably the right time for me to combine those dreams, thoughts and hopes in another way of living.

The fog is gone, I can see clear.

Yesterday I was off and I’ve called, again, heaps of flat and went to visit but they all want somebody for 12 months. I decide that I have to forget about the flat.

But the most important problem was the job because, the lady is horrible and unprofessional so I don’t know if I still work there now that the manager came back, I don’t know if I’m working part or full time, the roster is never made in advance, I know if work day by day; I can’t make any plans or get another part time job if I need.

I went to visit the flat that I really wanted close to the city to where I work, perfect. Once I was there the flat mate told me that they wanted a person for a year, I left depressed.

I was walking slowly going back to the hostel doing a brain masturbation trying to find a solution when my phone rang, it was Kara my workmate asking me if I could work at 5pm until 7pm because the manager was sick.

Off course I’ve said yes, I need money and nothing else to do.

I’ve worked and at 7 or 8 o’clock the manager came to the shop and asked me to work until 9pm, excellent. But I ask him if he had 5 minutes to talk about the roster and stuff.

I’ve started to ask him what was wrong with this lady, because I do everything well and she’s never happy. He told me that she was angry against her son because he hired me without asking her.

The day I’ve applied for the job it was the son and he told me that he had a good feeling with me and he hired me, that was cool but her mother didn’t liked it, well not my fault.

The Manager told me as well that she’s old, afraid and doesn’t really speak English, clearly, she’s lost but she’s the one who got the money so she’s the one who control the shop.

When he said that I thought, well I’m going to be fired, I asked him about the shifts and he said that it’s not going to be possible for me to work on a fulltime because there is already 2 persons in fulltime, Kara and Paul and it’s enough they just need another person in part-time.

At least now I know where I’m, I’m not in the incertitude anymore which is the worst because you can’t really make plan because you don’t even know what you’re going to do the day after.

He made the roster for the week and I’ve got 22 hours which is 220$, it’s not a lot but that permits me to pay my rent and my food and gives me the time to look for another part-time or a better fulltime job.

At 9:30, after work, I went back to the backpack with in my pocket my last week salary 330$ in cash. I cooked something and I went in the basement where the pub and the communal room are.

I met the French guy who’s in my room and we decided to play guitar, he told me that there is a big roof on the top of the building with the BBQ and we can play. We tried to go there but its close at 11pm, instead we went to the balcony of the communal room and we played guitar until 2:30 on the morning.

Thomas, my roommate doesn’t really play guitar but is learning and wants to play more, which is enough for me to decide to stay in this backpack for a while.

The problem is that my room cost 165$ for a week because I’m in a 6 beds dorms and the cheapest dorms are the 16 beds at 133$.

I thought about it last night and this morning I went to the reception and ask to book for another week in this room, first she said it’s 165$ but after discussing a bit she gave me the 6 beds room for the price of a 16 beds, cool, I’m happy with that, even more happier because we are just two persons in the room and it’s pretty cozy for a backpacker’s room.

The situation now is clearer and better, I’m working 20+ hours a week at 10$ which is 200$ and I’m staying in a backpacker at 130$ a week, I’ve got 70$ for food and life expenses. It’s not enough to save but enough to live and wait to get a better situation.

No more stress, I can enjoy my life again.

I’m now a permanent resident of the « Backpack Hostel » in Melbourne!!, It’s not as good as a flat but I making my space and start getting comfortable.

In my room just Thomas and I, it’s like sharing a room with a friend. The backpack is a kind of backpack where the people drink and try to score, any day and time of the week, it’s not my « cup of tea » but I can manage to have a good time.

Every night, Thomas and I are going to the terrace in the communal space, close to the Pub and we play guitar. It’s a bit too close to the pub consequently there are heaps of people coming around all the time.

If the people are nice it’s a cool to talk with them, even jamming but most of the time it’s the drunkest that come around.

« Hey! Play me a tune; do you know « Oasis », « Metallica »? Can I play you a tune? Yes go head ».

I should make a list with all the songs that people play, we’ve got 10 « Oasis », 18 « Metallica », 20 « Come as you are » and 55987 times the intro of « Stairway to heaven ».

The cool thing is that playing guitar it’s definitely a « Girl magnet » but the bad thing is that girls are also definitely «Drunkard magnets ».

I’m so sorry for you girls, sometimes I’m happy to be a man because these guys are so annoying. After 2 nights they start to understand that they won’t score in here because the « sluts » are into the pub trying to get a rut and the girls who stay are not interested in drunken folks.

Little by little, we made our proper atmosphere in the backpack and it’s pretty nice now. It’s funny how it changes the atmosphere of the place; it’s more relaxing and more living. It’s like the people have something else to do than drinking and getting pissed. I really like that.

Yesterday, we’ve planned to go to the roof, which is a nice, and quite place to play. I want to teach a few songs to Thomas and it’s not really easy when we are downstairs with all the people around. But yesterday I worked again; the manager called me and asked me to work. That’s nice because instead of 22 hours I will work 29 hours, and maybe more if they need me.

Now that I’m more relaxed I can start to find some nice pub to listen some live music and maybe look for people to play with. I like Jamming in the backpack but

I’ve realized that I spend the most of my time teaching and nobody teaches me, I want to meet somebody who can show me some stuff, some new songs, some tips for singing, etc…

In short, I’m happy now and I want to discover the hidden side of Melbourne, the one you don’t see when you’re just a backpacker for few days.
My job it’s not the best to save but it’s a nice job because I’m in contact with a lot of people, it’s not very hard and I don’t start early on the morning which is an important point for me because then I’m tired the whole day, with these shifts I can do a lot and stay awake on the night and that the life I like.

You maybe wonder, « What’s happened to Nicola? » Because she’s not really present in my stories, well it’s because I don’t really feel anything special for her. She’s a nice girl and maybe that the problem, she’s not enough wild for me, and she likes me but every little thing is a problem.

For example she has a flat and she doesn’t want me to go there because she doesn’t feel comfortable with her housemates, it’s old for that reasons she doesn’t want to stay there.

In consequence our relations are limited by going to the cinema, for a drink, this kind of stuff, it’s nice but become unexciting after 3 weeks.

Afterward, I’m still with her but I don’t really see her often and not for very long, maybe she will change her mind and being more engaged in the relationship.

Relax its nice lazy it’s not.

3 days and I didn’t write on my blog, what’s happen?

Well, my life is more relax now. I’m working almost every day, every time the manager needs somebody he call me. I’ve worked more than 30hours this weeks that just 100$ more but its huge when usually you earn just 20$.

So that makes me happy, and the backpacker it’s quite nice.

We are still 2 in the room and downstairs we are playing guitar every night, there’s just one night we didn’t bring the guitars, I wanted to see how it was with music.

It was so boring, nobody talks or does something, and they are just smoking and drinking.

So, I don’t feel bad playing guitar every night.

But I’m working and playing and I didn’t look for Pubs with live music, which is a bad thing so tonight I’ll try to go.

Sorry, I don’t feel like writing today, I’m going to work and continue later. Bye.

Life is like a quiet river.

I take it easy, that how I am now. I have got few options for the rest of my trip.

1) I’m staying in Melbourne until mid-April and if I saved enough I go to the blues and roots festival in Byron Bay, after I go to WA for 1 or 2 months.

2) I’m staying in Melbourne until mid-April and if I saved enough I go to the blues and roots festival in Byron Bay, after I stay in Brisbane or The Arts Factory until I go back to France.

3) I’m staying in Melbourne and go to see Keb Mo in Melbourne and after that I go to WA for 1 or 2 months.

4) I’m staying in Melbourne and go to see Keb Mo in Melbourne and after that I go to Brisbane or The Arts Factory until I go back to France.

At the backpacker I made a friend, her name is Paula she’s Irish she’s a very nice lad. Today she has an interview for a job and she wants to get a flat with a friend of her, maybe we’ll get a flat all together, it might be easier to find a house for 3 or 4 people than just a room.

About my job I try to work more than 20 hours, last week I worked 33 hours, it’s not a full time but its better. I’ll try anyway to get another part time job.

No more no less to say I’m just waiting relax to go back to France in July, I had an amazing time for 6 months and I can’t try to live the same thing again, I’m just living my life and if I’ve got the opportunity to live something as nice as I did I will otherwise I have enough happiness in my head.

I got fired again!!!!!!!!!!

It had to happen, the bitch had me.

The problem it’s not that she fired me the problem is that she said I stole money in the till, which is obviously untrue. I’ve talked to the manger and he was sorry for me, he told me  » She did that before… »

Anyway I’m going to see her tonight because it’s not fair to ask the manger to fired me with a wrong reason, I want her to have some courage and looking at me in my eyes and say that I have steal money.

Anyway, life goes on, I don’t want to let her ruin my dreams and the rest of my trip down under.

Now I’ve got to look for a job, which is the worst part of my journey, but I can’t stop thinking of the fact that I worked 4 times in Australia and all my jobs finished badly.

For the first on, I worked one night as a kitchen hand at the Tivoli Theater Restaurant in Brisbane and after one shift I realized that I wanted to go on the road with Remy and big banana.
Afterward it was a very good thing because I had an awesome time and when I was broke I got a job in Airlie Beach, I stayed there more than a month; I met Adam the best friend I made on my trip, Verena with who I had a very good time in Airlie and later in Sydney, I also met Emrique, which is the person who told me about the Hippy Rainbow Gathering.

For my second job, I worked as a kitchen hand at the Beaches Backpacker Restaurant in Airlie. Even if I was good in my job as the head chef said to the boss:
« He’s the best kitchen hand we ever had », I got fired for the first time of my life but I accepted it because it was fare. Afterward it was a very good thing because I went to Cairns with Adam and we found the Rainbow Gathering where I met so many nice people and I lived an adventure that changed the rest of my trip and a lot in my life.

For the third job, I worked as a Kitchen Hand at the Thala Beach Lodge Restaurant in Port Douglas. This job was the best to save money, lost in the rainforest, hosted in a bungalow at 300$ a night with free food, I had just to work and save some cash. I made 3000$ in 6 weeks by working 6 days a week between 10 and 12 hours a day paid 15 or 18$ per hour. I haven’t been fired this time but I quit because I felt that I was wasting my time in this fake paradise. I had to sell Big Banana because he was sick, and instead of selling my van for a misery as I expected I made a ground by selling it in Cairns for 3700$.

With that money I went to Byron bay at the Art Factory and lived there for a couple of weeks. I met Jimmy, the Dutch and Simon the Canadian with who I was playing guitar all the time, I played at the « Talent Show » with Mary the German girl and every day, minute, second in this palace was magical.
I even clean the kitchens for free accommodation once but I haven’t really worked for 2 months.

Before Christmas I moved to Brisbane to see Jess and Kristy. I went to the Woodford Festival for a week in a musical dream; Jess and Kristy were there for few days and joined me for my first new year’s eve in Australia. A new year started, I moved down to Sydney to see Adam and it was just when Verena was there so I spend a week with her.

All that story to realize that good and bad things happen all the time and you might be upset, angry, and sad on the time but life is a miracle, life is so unpredictable, life is so B.E.A.Utiful, and life is how you make it. I’ll keep on going into it with hope, dreams, joy and love because I’ve got joy and love.

I haven’t written since « Life is like a quiet river » but day after day there is more and more people in that river around me, Thomas the French guy, we are in the same room and play guitar all the time, Chloe a very nice French girl and a couple of cool guys. I also met 3 Spanish girls, they left for 2 weeks to work in a farm doing melon picking but they are coming back soon.

But from far the best boat who floats in this river came few days ago its Simon the Canadian guy from the Arts Factory in Byron.
One day he went to the backpack just for 5 minutes for is job and by chance I’ve seen him, the day after we went to a pub in Brunswick Street, we had an amazing night and what are the odds he knew Chloe from Sydney, as we say in French « The great minds meet. »

Simon is a very good person and he brings such a good energy with him, we played guitar and he wants to go to jam with a friend of him, she’s a girl and plays trumpet in the band we’ve seen in Brunswick St.

Another person came back Ally, the German-Russian girl with who I played in the street for my first night in Melbourne. She’s not staying for long but it’s nice to have her back for a while and thanks god she’s not French, Melbourne is so full of French… like me … okay whatever.

Well, today I’ve got fired, I’ve got 350$ in my pocket but in the other hand I’ve got friends around me, the weather is nice so life goes on!!!

Hello everybody!!!!

It’s been a while since I posted my last message.

I still don’t have a job but I gave a few resumes and I’ve got a test in a restaurant on Tuesday to work as a kitchen hand.

In the mean time I’ve been playing music and it was amazing.

Simon, the Canadian guy I’ve met at the Arts Factory moved with Thomas and me at the Hotel Backpack. I really enjoy playing with him, he has his own style, it not always easy to follow him because he changes the rhythms or the chords when he want to but it’s a nice exercise for me.

On Friday night we went to the Night Cat in Brunswick Street for the concert of Rob Longstaff Band. I have seen the band at the Woodford festival, it’s a kind of reggae blues jazz, the singer has an amazing voice and the musicians, rather young, are all very talented.

Before the concert Simon invited a friend of him, Gabby. She plays trumpet in the band we’ve seen last week at the Night cat.

We were playing on the roof with Simon and Thomas and she joined us for a jamming session. If you want to know how well it was just listen it!!! Yes I’ve got my mp3 player back so now I can record. The sound is not the best sometime but it doesn’t really matter.

I had the job at the Red Tongue Restaurant in Brunswick Street. It’s a full time job but I didn’t ask how many hours a week and how much I’m going to be pay. The shift is 5pm to close, which is around 11 and 1am. I reckon I can get a supplementary job because I can find a job that finishes at 3pm.

I’ve got less than 4 months to save enough money to go to the Blues and Roots Festival and traveling the Western Australia, that kind of a challenge, I go for it and try to do as much as I can because I’m not going to come back in Australia that soon.

Melbourne the unreachable dreams.

Blues and Roots festival, Keb Mo, Western Australia, concerts and jamming, all those dreams are gone for good, should I cry, should I laugh, I don’t know but I’ve tried.

I’ve failed Melbourne or Melbourne failed me I don’t really know.

As Jess would say it’s just the traveler’s blues it will be gone soon, I’d love to believe you my friend but this time I reckon I’ve crossed the line too far.

What about the job at the Red Tongue you’d ask me, well I’ve worked there twice and today the manager told me that she found somebody who wants to stay for a year but!!! She keeps my phone number in case she needs a backup… whatever M’dame it doesn’t change much to me.

Here I am with 50$, I still got to go to the Red tongue to get my money for the days I’ve worked so I might have something like 170$, man I’m rich!!!

Yesterday I’ve looked for jobs but there’s zilch, I filled up an application at the job agency of the backpack but the guy said that I need boots to work, how I can buy them you prick!?!?!

I feel like I’m in trouble since 2 months and I really don’t feel like keep on looking for a job, living with 50$ a week, having no fun at all, what’s the point really.

I’m killing myself here, I’ve lost so much weight, I feel so tired, so hopeless there’s no point of keep on digging in the shit when you know that deeper it’s just more shit.

My hostel is booked until Friday, I might clean the kitchen for free accommodation maybe 1 or 2 times so if I don’t find a real, sure and proper job until there I’m going back to Brisbane to Jess and Kristy and wait until June to go back to France. Hopefully I’ll get a job in Brisbane to save a bit of money to have a good time with my friends and getting ready to start a « normal » life in France…

I’m Back in Australia

Hi everyone, just a short message to say Hi and to give some news.

I’ve left Melbourne with all the troubles I had in this town.
Now I’m on the road again and in a Van like the good old time with Big Banana. I’m traveling with two friends the ones I’ve met in Melbourne Thomas and Chloe, The weather is better here Melbourne was so cold I felt like I was Back in Dublin, even the city and the people are very European.

Today we are riding on the Eire Peninsula and heading to the West Coast to do some fruit picking. There’s is no many internet shop here, there’s nothing here, so I’m not going to give news every day but as often as I can.

See you.

Western Australia.

Hi every one,
Just another short message to say Hi to you all and I’m doing well in here I hope I’ll have enough time to finish my trip around Oz, I’m now in Margaret River and I’ve planned to fly to Darwin Travel down to Alice Spring in Bus and Fly to Brisbane to say bye to Jess and Cri and then going back home for how long I don’t really know.

I AM WAITING YOU MESSAGES because I can’t really tell everything here I don’t have much time and in WA there is more kangaroo than the Internet cafe.

See you all I wish you the best bye-bye


This is the end….

Hello my dear Friends,
This is it, I’m here in Darwin the sun is shining, the sky is blue, the air conditioning is too cold and I’ve got mosquito bites everywhere.

Tonight I’m going back to Brisbane my last journey Down under, the adventure will be over soon.

To be honest I don’t know if I’m happy or sad about it, one year traveling around this huge country, I’ve tried almost all the imaginable ways like Plane, Bus, Campervans, Cars, Tours, Lift, Hitchhiking, etc… I’ve slept in backpackers, tents, houses, beach, 5stars resort, balcony, teepee, under the stars in the bush, etc…

I’ve lived so many experiences that my head is full of unforgettable memories I will need at least a couple of days to clear everything out and hopefully I’ll soon write the final résumé of the adventure.

Bye Australia Hello France.

This is it!!! The Oz adventure is over, back to reality, back to France. The experience was amaaaaaaaaaaazing, magical, full of joy I’d like to thanks all the people I’ve met on the road, for being so nice and now I’m sure now that in a journey the most important it’s the people you meet.

I’ve made a video with the pictures of the people on the road, I don’t have a picture of everybody but a few are on it so have a look on the Home page or click on the links:

With a Hi Speed connection.

With a Low Speed connection.

«The most beautiful trip, it is the one you did not do yet. » (Loick Peyron)

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